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UBS: Sergio Ermotti confirmé – Kaspar Villiger se retire

(Keystone-ATS) UBS accélère les changements à sa tête. Kaspar Villiger, président du conseil d’administration, se retirera lors de l’assemblée générale de mai 2012 pour céder sa place plus tôt que prévu à Axel Weber. Quant à Sergio Ermotti, patron ad intérim depuis septembre, sa nomination est désormais définitive.

Kaspar Villiger, 70 ans, a décidé d’accélérer le changement de direction à la tête d’UBS et ne pas ne se présenter à sa propre succession lors de l’assemblée générale, a indiqué mardi le numéro un bancaire helvétique dans un communiqué.

Axel Weber, ancien président de la Bundesbank, la banque centrale allemande, était censé dans un premier temps devenir président d’UBS seulement à partir de 2013.

Fier

“Je suis fier de ce que nous avons réalisé durant cette période particulièrement éprouvante de l’histoire de notre entreprise. Je me réjouis de pouvoir annoncer aujourd’hui que deux professionnels très compétents, expérimentés, et dont les profils sont complémentaires, reprennent les rênes de la banque”, a commenté l’ancien conseiller fédéral, nommé à la tête de la banque en 2009, alors que l’établissement était en pleine crise.

Le Tessinois Sergio Ermotti a succédé pour sa part provisoirement à Oswald Grübel le 24 septembre. Artisan du redressement d’UBS, l’Allemand avait jeté l’éponge, emporté par l’affaire des transactions frauduleuses d’un courtier londonien.

Le conseil d’administration et le directoire d’UBS ont par ailleurs finalisé les plans relatifs au nouveau positionnement de la banque. Les détails seront présentés jeudi à New York, lors de la journée des investisseurs.

Les grandes lignes de la stratégie sont déjà connues. “Elle se concentre sur nos activités de gestion de fortune leader sur le marché et sur notre position de principale banque universelle de Suisse”, a relevé Sergio Ermotti. Le repositionnement concerne surtout la banque d’investissement, cause de bien des déboires pour la banque. La division à problèmes sera dorénavant “plus ciblée, moins complexe et moins gourmande en capital”, a précisé Sergio Ermotti.

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