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Un collectif dénonce le traitement réservé à de jeunes migrants

Des militants du collectif "Tournoi Antiraciste" se sont rassemblés dans la vieille ville de Genève portant des masques sur lesquels était imprimé le visage de la conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta, responsable du département de l'instruction publique. KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI sda-ats

(Keystone-ATS) Le collectif “Tournoi Antiraciste” a dénoncé mercredi les conditions d’accueil des migrants mineurs non-accompagné qui ne peuvent demander l’asile, les pays dont ils proviennent étant considérés comme sûrs. Souvent, ces personnes se retrouvent à la rue.

Jusqu’à leurs 18 ans, ces jeunes sont pris en charge par le Service de protection des mineurs (SPMI). Ils ne reçoivent aucune aide financière et sont placés dans des hôtels où ils sont mal accueillis et parfois expulsés. Une fois majeurs, ils sont abandonnés à leur sort et risquent la prison pour séjourner illégalement en Suisse.

Le nombre de jeunes migrants concernés s’élève à environ une vingtaine, la plupart originaires d’Algérie. Pour “Tournoi Antiraciste”, ces personnes devraient pouvoir suivre une formation afin de s’intégrer. Une petite manifestation a eu lieu devant le département de l’instruction publique (DIP).

Un jeune sans statut légal n’a pas la possibilité de suivre un apprentissage, ont déploré les militants de “Tournoi Antiraciste”. Les migrants ayant la possibilité de demander l’asile sont pris en charge par l’Hospice général à Genève. Ils sont placés dans des foyers et sont suivis au-delà de leur majorité.

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