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Un Frei peut en cacher un autre

Ce contenu a été publié le 06 juin 2011 - 09:39
(Keystone-ATS)

Football - Alexander Frei a pris sa retraite internationale il y a peu. Son lointain parent Stefan Frei (25 ans) reprendrait volontiers le flambeau familial.
"Alex fait partie de ma famille du côté paternel. Je crois qu'il est mon arrière arrière petit cousin", indique celui qui a furtivement porté le maillot à croix blanche aux côtés de Tranquillo Barnetta et de Reto Ziegler chez les M15. Si la hiérarchie des portiers helvétiques semble figée, Ottmar Hitzfeld avait déjà évoqué une fois le cas du portier de Toronto. C'était lors de l'été 2010. Frei avait pour sa part été contacté pour intégrer la sélection des Etats-Unis, mais il avait alors souhaité se donner le temps de la réflexion.
"A la fin de ma première année parmi les professionnels, la Fédération américaine m'a envoyé une invitation pour le camp d'entraînement avant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud", avoue-t-il. "J'ai réfléchi très longtemps, avant de décider finalement de réserver mon choix. C'est un honneur très spécial de jouer pour ton pays, donc je veux être sûr de faire la chose juste", a indiqué le gardien à avoir jusqu'ici fait le plus d'arrêts en MLS cette saison (51 parades).
Stefan Frei, arrivé en Californie avec sa famille il y a dix ans, est heureux de son choix de vie. "C'est vrai, ma trajectoire n'est pas commune. Mais grâce à mon cursus, j'ai pu vivre beaucoup d'expériences que je n'aurais pas connues en Suisse. Le système américain combine les études et le sport, ce qui donne la possibilité de bien faire les deux. Tout athlète souhaite faire une longue et fructueuse carrière, mais vous ne savez jamais si une blessure va mettre fin à tout cela. Il est donc important de s'assurer une bonne éducation. Ici, c'est possible", se réjouit l'ancien étudiant de l'Université de Californie.
Son contrat actuel n'est pas mirobolant (il gagne 100'000 dollars par saison de salaire de base) et le gardien se verrait bien revenir un jour continuer sa carrière sur le Vieux-Continent. Ce fan avoué d'Oliver Kahn espère pouvoir évoluer en Allemagne. "Depuis que je suis tout petit, je rêve de jouer pour le Bayern Munich. Je sais que cela peut paraître fou, mais avoir de tels objectifs permet de devenir meilleur et de rester motivé jour après jour. J'adore regarder des matches de Bundesliga, ce serait donc très spécial pour moi de pouvoir y jouer un jour", sourit-il.

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