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Un libéral-radical latin recherché pour remplacer D. Burkhalter

Didier Burkhalter a été élu au Conseil fédéral en 2009 (archives). KEYSTONE/PETER KLAUNZER sda-ats

(Keystone-ATS) A moins que le siège de Didier Burkhalter soit revendiqué par un autre parti, un radical-libéral latin devrait devenir conseiller fédéral. Le conseiller national tessinois Ignazio Cassis et le conseiller d’Etat genevois Pierre Maudet figureraient parmi les favoris.

Trois Romands siègent actuellement au gouvernement: Didier Burkhalter (PLR/NE), Guy Parmelin (UDC/VD), Alain Berset (PS/FR). Rien n’empêcherait de voir un cinquième Alémanique reprendre le flambeau sans remettre fondamentalement en cause l’équilibre des langues.

Mais le PLR, parti historique, risque bien ne pas vouloir être représenté par deux germanophones. Le moment pourrait être venu pour les Tessinois de retrouver le siège au Conseil fédéral qu’ils ont perdu avec le départ du PDC Flavio Cotti en 1999. Chef du groupe PLR aux Chambres fédérales, Ignazio Cassis pourrait être le candidat idéal.

Un Lémanique ?

Même s’il n’est plus interdit à un canton d’avoir deux conseillers fédéraux, la présence de Guy Parmelin au gouvernement pourrait freiner les ambitions des Vaudois. Le conseiller d’Etat Pascal Broulis avait déjà fait campagne en 2009 sans être retenu pour succéder à Pascal Couchepin.

Les chances d’une Genevois pourraient être plus grandes à moins que le Parlement considère que l’arc lémanique est déjà bien assez servi. Pierre Maudet pourrait ainsi couronner une carrière fulgurante. Le conseiller national Christian Lüscher s’était quant à lui déjà cassé les dents dans la course à la succession de Pascal Couchepin.

Une femme ?

Si l’option tessinoise n’est pas retenue, la carte féminine pourrait être utilisée par le PLR. La conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret ou la conseillère d’Etat vaudoise Jacqueline de Quattro pourraient alors tenter leur chance.

Si Neuchâtel veut rester représenté au Conseil fédéral, il devrait miser sur ses conseillers d’Etat Laurent Favre ou Alain Ribaux, qui sont déjà passés sous la Coupole fédérale, ou sur sur son sénateur Raphaël Comte.

Parmi les parlementaires fédéraux, plusieurs autres “jeunes loups”, comme Olivier Feller (VD), Hugues Hiltpold (GE) ou Philippe Nantermod (VS), pourraient être tentés par l’expérience.

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