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Un médecin des HUG condamné pour viol et licencié

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont licencié avec effet immédiat un médecin condamné à Lyon (F) pour viol (photo symbolique). KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI sda-ats

(Keystone-ATS) Un médecin des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), chef de clinique en néonatalogie, a été condamné pour viol à cinq ans de prison, dont quatre ferme. Il a été licencié avec effet immédiat par les HUG dès qu’ils ont appris sa condamnation.

Selon le journal français Le Progrès, le médecin a été condamné en janvier à Lyon (F) pour viol par soumission chimique. Les faits remontent à 2010. L’homme, qui était étudiant en médecine, était alors âgé de 28 ans.

Les HUG, qui n’étaient pas au courant de cette procédure lors de son recrutement en 2015, l’ont licencié il y a bientôt un mois, a indiqué Nicolas de Saussure, porte-parole de l’établissement, confirmant mardi une information révélée la veille par 20 minutes. Comme le médecin n’était pas condamné lors de son engagement, l’hôpital ne pouvait pas savoir qu’il était poursuivi pour viol.

Lors d’un recrutement, les HUG exigent un extrait du casier judiciaire. S’il est vierge, ce qui était le cas pour cette personne, l’établissement ne demande a priori pas d’autres éléments, explique M. de Saussure. Et le porte-parole d’ajouter qu’il s’agissait d’un très bon médecin, très apprécié aux HUG.

Selon Le Progrès, l’accusé avait reconnu avoir versé du Rivotril, un médicament vendu sur ordonnance aux effets potentiellement désinhibiteurs et sédatifs, dans la bouteille de liqueur de violette d’une étudiante de 24 ans. Puis il avait eu des relations sexuelles avec cette dernière, qui avait déclaré avoir perdu connaissance. Une autre femme l’accusait de faits semblables.

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