Des perspectives suisses en 10 langues

Un militant se baigne sur le site d’attaques de requin à la Réunion

(Keystone-ATS) Un écologiste s’est baigné en mer un peu plus d’une heure dimanche, sur le site d’attaques de requins, au large de l’île française de la Réunion, dans l’océan Indien. Il voulait prouver que le squale n’est pas dangereux pour les baigneurs mais victime de “propagande”.

Le pharmacien de 55 ans, délégué de la fondation Brigitte Bardot, a nagé en compagnie de cinq personnes sans aucun incident, sous l’oeil des journalistes et de quelques surfeurs, très hostiles au requin. Il a expliqué aux médias n’avoir rien vu de notable pendant sa baignade.

“La faune aquatique est très pauvre: ni raie, ni tortue, ni requin”, a-t-il commenté.

Huit attaques en 20 mois

C’est pour sensibiliser l’opinion publique, qu’il avait décidé de nager 4,6 km, équipé de palmes et d’un masque, dans la réserve marine entre les plages de Boucan Canot et de Roches, où des requins ont tué deux surfeurs l’an dernier.

Pour cet amoureux de la mer, les attaques contre les surfeurs en planche traduisent une “erreur de jugement” du requin qui les confond avec des tortues. “Il faut trouver une solution pour assurer leur sécurité”, dit-il. Mais celle-ci ne doit pas entraîner la remise en cause de la réserve marine ou l’élimination des requins.

Trois surfeurs ont été tués et deux amputés depuis 20 mois sur l’île, sur un total de huit attaques.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision