Des perspectives suisses en 10 langues

Un millier de chats de race en compétition à Palexpo (GE)

La Canadienne Aline Garel Noël, juge TICA, évalue un Cashmere lors de l'exposition féline internationale à Palexpo. KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI sda-ats

(Keystone-ATS) Un millier de chats de race participent à l’Exposition féline internationale samedi et dimanche à Palexpo (GE). L’événement réunit deux concours de beauté: la compétition européenne et celle de The International Cat Association (TICA).

Les visiteurs sont encore peu nombreux ce samedi en début d’après-midi dans la halle qui accueille la plus grosse exposition féline d’Europe. L’ambiance est feutrée, le miaulement rare. Dans leurs cages, les chats observent ou dorment. Quelque 150 éleveurs et amateurs de beaux félins sont présents. Ils viennent de Suisse et de France, mais aussi d’Allemagne, d’Italie, de Belgique, d’Autriche, de Russie.

S’il n’y a pas de vente de chats sur place, de nombreux éleveurs font savoir qu’ils ont des chatons à disposition. En revanche, le visiteur pourra repartir avec un coussin, un panier, un arbre à chats, des jeux, de la nourriture ou encore des babioles à l’effigie de chats. Un assureur pour animaux et des pompes funèbres proposent aussi leurs services.

Entre les cages et les stands commerciaux, la voix d’une jeune femme résonne. Elle appelle les concurrents par leurs numéros. Leur animal dans les bras, les maîtres se précipitent dans les salles où se tiennent les compétitions, délaissant brosses et peignes. La plupart des chats sont lavés avant de concourir.

Examen détaillé

Dans la salle où a lieu le concours européen, les chats passent d’une table à l’autre, attentivement examiné par les juges. Taille, pelage, couleur, motifs, forme du visage, des yeux et du nez, caractère, tout est passé au crible dans une atmosphère calme, presque lourde. Les points attribués permettent aux concurrents de participer à d’autres concours voire de repartir avec un trophée.

Cette compétition compte quatre catégories: poils longs, poils courts, poils mi-longs et Maine Coon. Les titres de Champion européen, Grand Champion européen, Champion international et Grand Champion international sont en jeu. Le concours TICA, lui, désigne les dix plus beaux chats, toutes catégories confondues.

Les lauréats sont ceux qui correspondent le mieux au standard de leur race. Or chacune a ses critères, explique Geneviève Thut, présidente du Cat Club de Genève, qui organise cette exposition internationale depuis sa création en 1933. “Un Oriental, par exemple, a un corps filiforme, le triangle de sa tête est ouvert, bien large”, détaille-t-elle.

Trois nouvelles races

Agora turc, British Shorthair, Somali, Sphynx, Ragdoll, Singapoura: 42 des 52 races de chats existantes sont représentées à Genève, dont trois nouvelles races, qui sont apparues ces dernières années. Le Lykoï, qui se distingue par l’absence de sous-poil, le Cashmere, issu d’une sélection de Bengal avec des poils plus longs, et le Topaze, noir aux yeux bleus.

Portant un pull à motifs de chat, la Canadienne Aline Garel Noël expose ses choix au public. Cette juge de la compétition TICA a attribué une première place à un Maine Coon de neuf mois, qui a un “joli museau, bien construit”. Entre ses mains expertes, les bêtes de concours se distinguent des néophytes par leur calme olympien.

Depuis 2016, l’Exposition féline internationale de Genève est aussi ouverte aux chats dits “de maison”. Ils sont quatre en compétition cette année. Dans cette catégorie, seul le caractère compte.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision