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Une île trop sale fermée aux touristes aux Philippines

Le président philippin Rodridgo Duterte a ordonné de fermer au tourisme la petite île de Boracay, afin de procéder à sa réhabilitation (archives). KEYSTONE/EPA/ATAHUALPA AMERISE sda-ats

(Keystone-ATS) Le président philippin Rodridgo Duterte a ordonné de fermer au tourisme la petite île de Boracay, afin de procéder à sa réhabilitation. Il l’avait qualifiée de “fosse d’aisances” en février.

Annoncé mercredi soir sur Twitter par le porte-parole de la présidence, le décret prendra effet le 26 avril et s’étendra sur six mois, jusqu’au 25 octobre.

Les compagnies aériennes locales ont pris les devants en annulant d’ores et déjà nombre de vols quotidiens vers ce haut lieu touristique situé à 300 km au sud de Manille.

Réputée pour ses plages de sable blanc, ses boîtes de nuit et son offre de sports nautiques, Boracay a attiré près de 2 millions de touristes l’an dernier, principalement chinois, sud-coréens, américains et australiens.

L’île compte quelque 1800 commerces et beaucoup d’entre eux rejettent directement leurs eaux usées dans la mer, en violation de la réglementation, selon le ministère philippin de l’Environnement qui préconisait une fermeture d’un an.

La décision présidentielle intervient quelques semaines à peine après la délivrance par les autorités philippines d’un permis à l’opérateur de casinos de Macao Galaxy Entertainment Group pour la construction d’un casino et d’un complexe hôtelier de 500 millions de dollars à Boracay.

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