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Une fusion entre le PDC et le PBD représente un “tabou”

(Keystone-ATS) Une fusion entre le PDC et le PBD est “tabou”. Mais toutes les autres possibilités de renforcer la collaboration entre les deux partis seront examinées d’ici juin. Tout est ouvert, même la création d’un nouveau parti du centre, a annoncé lundi Christophe Darbellay.

Cette déclaration d’intention intervient en dehors de toute réflexion sur la réelection de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, a assuré le président du PDC. “Aucune promesse n’a été faite” en dépit des pourparlers. Le groupe parlementaire déterminera mardi sa stratégie en vue du renouvellement du gouvernement le 14 décembre, a assuré son chef Urs Schwaller.

Comité nommé

Beaucoup de spéculations ont été faites sur l’avenir des partis du centre après les élections d’octobre. Mais, après plusieurs rencontres, “nous avons constaté que le renforcement de la collaboration prendrait du temps”, a admis le président du parti bourgeois-démocratique (PBD) Hans Grunder.

Un comité de projet a été nommé afin de mener le travail préparatoire. Il comprend les conseillers nationaux Gerhard Pfister (PDC/ZG) et Martin Landolt (PBD/GL) et les conseillers aux Etats Konrad Graber (PDC/LU) et Werner Lüginbühl (PBD/BE).

Urticaire

Dès le 1er février, il se mettra au travail en vue de clarifier les moyens de renforcer les liens entre les deux partis. Toutes les formes de collaboration entrent en question pour les deux partis, sauf un groupe parlementaire commun ou une fusion.

“Fusion est un mot qui nous donne de l’urticaire et qui est connoté négativement”, a jugé Christophe Darbellay. Le Valaisan préfèrerait la création d’une nouvelle formation. En attendant, les dirigeants des deux partis ont convenu de se rencontrer avant chaque session afin de débattre des principaux sujets.

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