Vacheron Constantin toujours en croissance en Chine
(Keystone-ATS) La marque horlogère haut de gamme genevoise Vacheron Constantin mise toujours sur la Chine, malgré le ralentissement économique du pays. “Fin septembre, nous y avons même enregistré une croissance à deux chiffres”, a déclaré son directeur général Juan Carlos Torres.
“Avec seulement 30’000 pièces par an, dont le prix varie entre 18’000 et 2 millions de francs, nous ne pouvons pas être comparés aux horlogers qui écoulent une forte production”, explique M. Torres dans une interview parue lundi dans Le Temps. Ce dernier souligne par ailleurs la forte présence de la marque en Chine, avec notamment 29 points de vente, dont 17 boutiques dans plusieurs villes du pays.
“Quand les exportations horlogères vers Hong Kong, premier marché horloger suisse d’exportation, s’effondrent de 20% au premier semestre, cela crée des traumatismes”, admet toutefois le directeur général de Vacheron Constantin, marque en mains du numéro deux mondial du luxe Richemont.
“Sachant que les clients voyagent de par le monde, nous devons redistribuer les canaux de distribution, afin de compenser les achats dans divers pays”, précise Juan Carlos Torres. “C’est ce que nous avons fait en nous renforçant encore davantage sur le marché chinois, qui est globalement sensiblement moins touché que celui de Hong Kong”.
Pas de montre connectée
Quant au marché suisse, le directeur général estime qu’il demeure “prospère”, en troisième position après la Chine et les Etats-Unis. La marque genevoise espère notamment inaugurer une boutique cette année à Zurich.
Vacheron Constantin s’attend cette année à une croissance à un chiffre en Suisse, après avoir engagé une centaine de collaborateurs. Au total, la société emploie 1200 personnes, indique M. Torres.
Ce dernier souligne par ailleurs ne pas vouloir développer de montre connectée, contrairement à d’autres horlogers helvétiques, davantage impliqués dans une technologie d’avant-garde. “L’autre horlogerie, la nôtre, s’inscrit dans le monde de la technique et veille à pérenniser un savoir-faire séculaire, tout en innovant (…)”.
