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Vicente Del Bosque doit parler avec son président

(Keystone-ATS) Vicente Del Bosque n’a pas répondu aux questions concernant son avenir à la tête de l’équipe d’Espagne, battue par l’Italie en 8e de finale de l’Euro 2016 (2-0).

Mais le sélectionneur est convaincu que quel que soit son choix et malgré l’élimination, le pays n’a pas à s’en faire pour son football. En poste depuis août 2008, champion du monde 2010 et d’Europe 2012, Del Bosque est désormais en fin de contrat avec sa Fédération. Ayant longtemps laissé entendre qu’il allait prendre sa retraite après cet Euro, le Manchego avait semble-t-il été convaincu par son président Ángel María Villar mi-mai de poursuivre jusqu’au Mondial 2018. Cette défaite contre l’Italie, deux ans après l’échec au Brésil, change peut-être un peu la donne.

“Je dois discuter de mon avenir avec le président dans les jours qui viennent, répond Del Bosque. Nous prendrons la meilleure décision possible pour le football espagnol.” Un football que le sélectionneur estime ne pas être en danger, ni arrivé à la fin de sa grandeur. “Nous avons le jeu qu’il faut pour continuer de figurer parmi les meilleurs durant les années à venir. Nous sommes bien structurés, nous avons une belle relève et les clubs travaillent bien”, estime Del Bosque.

Le coach a toutefois avoué une certaine surprise devant la performance de ses joueurs lundi. “Nous nous sommes montrés timides, en manque de confiance et de détermination. Bien sûr, nous avons eu des occasions pour égaliser mais l’Italie a été supérieure. Nous espérions pouvoir nous approcher plus près de la finale. Mais nous n’avons pas réussi. Dans la victoire comme dans la défaite, il est important de donner une bonne image de son pays. C’est ce que nous avons essayé de faire.”

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