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Volvo va construire sa première usine aux Etats-Unis

(Keystone-ATS) Le constructeur automobile suédois Volvo Car a annoncé qu’il allait investir 500 millions de dollars (480,4 millions de francs) pour bâtir sa première usine aux États-Unis. Sa part de marché est aujourd’hui marginale dans ce pays.

L’usine américaine, dont l’emplacement reste à décider, sera la cinquième de l’entreprise. Celle-ci s’est nettement redressée depuis deux ans avec l’aide de son propriétaire chinois, le constructeur Geely.

Volvo Car compte aujourd’hui deux usines en Europe, dans son berceau de Göteborg et à Gand (Belgique), et deux en Chine, à Chengdu et Chonqing. Il a aussi deux autres plus petites unités à Zhangjiakou en Chine (moteurs) et Kuala Lumpur en Malaisie (finition des véhicules pour la conduite à gauche).

Moins de 60’000 véhicules

Les véhicules vendus aux États-Unis, où la marque suédoise est présente depuis 1955, sont actuellement tous importés. Volvo y est un tout petit acteur, sa part de marché étant tombée l’an dernier sous les 0,4%, à seulement 58’000 véhicules.

Cette absence des États-Unis s’est longtemps expliquée par le fait que la marque avait appartenu entre 1999 et 2010 à Ford, qui concentrait son effort sur sa marque-phare.

Racheté par le chinois Geely depuis 2010, Volvo a connu des années difficiles avant de renouer avec les bénéfices en 2013. En 2014, il a battu son record historique de ventes qui datait de 2007.

“Volvo Cars devient un constructeur automobile véritablement mondial avec une présence industriel sur les trois continents-clés”, s’est félicité le groupe. Il avait nommé en janvier un nouveau directeur Amériques, le Néerlandais Lex Kerssemakers, avec pour ambition de monter à 100’000 véhicules par an “à moyen terme”.

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