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Wikileaks: la police britannique a arrêté Julian Assange à Londres

(Keystone-ATS) Londres – Julian Assange, arrêté mardi matin par Scotland Yard, devait comparaître devant la Cour de justice de Westminster, selon la Cour. Wikileaks a par ailleurs indiqué vouloir continuer de publier des télégrammes diplomatiques américains, malgré l’arrestation de son fondateur.
L’Australien devra rester en détention jusqu’au 14 décembre, date de sa prochaine audition, a décidé mardi la Cour de justice de Westminster. Sa demande de libération sous caution a été rejetée mardi par la justice britannique.
L’un de ses avocats londoniens, Mark Stephens, a déclaré à son arrivée au tribunal que son client “allait bien”, et que l’audition par la police britannique avait été “très cordiale”. “Ils ont vérifié son identité”, a-t-il expliqué.
“Ils se sont assurés qu’il s’agit bien de Julian Assange et nous sommes prêts à comparaître”, a-t-il ajouté devant une meute de journalistes qui assiège le tribunal, situé au coeur de Londres près du Parlement.
Une voiture censée transporter le fondateur de WikiLeaks est entrée par un portail du tribunal, sans qu’on puisse distinguer formellement Julian Assange à l’intérieur.
Le fondateur de WikiLeaks doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation dont celui d’agression sexuelle et viol, pour des faits survenus en août en Suède.
Mark Stephens a précisé que l’Australien de 39 ans, s’était rendu “de son plein gré” et qu’il ferait appel de son éventuelle extradition.
WikiLeaks va par ailleurs continuer la publication des télégrammes diplomatiques américains, malgré l’arrestation de Julian Assange, a assuré mardi à l’AFP un journaliste travaillant pour le site.
“Concernant tout ce qui se passe actuellement, tout est prévu, tout ça va continuer comme jamais. C’est tout ce que je peux vous dire”, a déclaré James Ball, joint par téléphone à Londres.
Un message posté peu après sur le compte Twitter de WikiLeaks affirme également: “les actions menées contre notre rédacteur en chef Julian Assange n’affecteront pas notre travail: nous publierons cette nuit d’autres télégrammes comme d’habitude”.

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