Marc Rosset apprécie mieux le gazon anglais
Vite fait, bien fait. Marc Rosset s´est imposé plus facilement que prévu au 2e tour de Wimbledon, en battant le jeune Britannique Arvind Parmar en trois sets, 7-6 (7-4) 7-5 6-3. Mais sa tâche se compliquera samedi contre l´Allemand Tommy Haas (ATP 23).
Se frotter à un Britannique qui évolue chez lui, à Wimbledon, peut se révéler un cadeau empoisonné. Aptitudes au gazon et soutien inconditionnel du public permettent souvent aux Anglais de renverser des montagnes. Surtout si tous les espoirs des supporters sont placés sur leurs épaules. Rien de tout cela jeudi après-midi, même si le match ne fut pas aussi unilatéral que le score peut le laisser supposer.
«Je suis satisfait de mon jeu, j’ai très bien servi et ma prestation fut bien meilleure que lors du premier tour», relève Marc Rosset, avant d´ajouter: «Parmar a encore beaucoup de déchets. Il sort des coups gagnants, mais commet beaucoup d’erreurs directes. Il y avait au moins deux niveaux d’écart entre lui et moi».
Pratiquant le service-volée, au contraire de son rival, restant la plupart du temps au fond de court, Marc Rosset a sorti de sa manche 15 aces et passé 56 pour cent de ses premières balles. Ce qui explique qu’Arvind Parmar ait dû patienter jusqu’au troisième set pour se ménager sa seule balle de break, qu’il a d’ailleurs concrétisée.
Mais le Britannique, 137e au classement mondial, n’a pas non plus lâché prise deux sets durant. La première manche s’est décidée au tie-break et la seconde au 12e jeu seulement, sur une seule erreur de Parmar sur son service.
«J’étais plus constant, plus régulier», poursuit le Genevois, conscient de devoir encore élever son jeu au tour suivant. Et qui sait gagner pour la première fois de sa carrière trois matches consécutifs à Wimbledon, lui qui n’a jamais atteint les huitièmes de finale et qui s’est fait sortir au deuxième tour lors des trois dernières éditions. «Maintenant, je suis dans le tournoi et j’ai un bon tableau. Tout peut arriver…».
Olivier Breisacher, Londres
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