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Tennis Open de Gstaad: Alex Corretja sacré pour la deuxième fois!

Alex Corretja avec les symboles bernois de la victoire. Keystone

En finale de l´édition 2000 du «Wimbledon des Alpes» l´Espagnol Alex Corretja a disposé lundi de son adversaire argentin, Mariano Puerta. Dominateur de bout à l'autre de la partie, l´Ibérique s'est imposé en deux sets, 6-1 6-3.

«J’ai joué à la perfection cette finale et je suis très satisfait de cette deuxième victoire ici à Gstaad». Tels sont les mots du Catalan, tout sourire au sortir de sa finale face à Mariano Puerta. L’Espagnol inscrit pour la deuxième fois son nom au palmarès de ce tournoi de l’Oberland bernois après sa victoire de 1998.

Corretja, comme ses compatriotes Ferrero et Costa, ne s’était pas aligné à Wimbledon en guise de protestation par rapport au mode de désignation des têtes de séries. Il avait faim de tennis, il s’est rassasié. Un représentant de l’armada espagnole, qui se déplace toujours en nombre en terres oberlandaises, a donc remporté une nouvelle fois le tournoi. C’est le cas depuis 1996.

Manquant de venin, dominé de la tête et des épaules, Mariano Puerta, le gaucher de Buenos Aires, n’a jamais été en mesure de rivaliser avec un Corretja sûr de son fait. Et pourtant, le jeune Sud-Américain qui, avec Gaston Gaudio, redonne des couleurs au tennis argentin, n’avait pas perdu un set durant tout le tournoi. Vainqueur à Santiago et Bogota en début de saison, il a cette fois dû s’avouer vaincu face à plus fort que lui. Il ne rééditera donc pas l’exploit de son compatriote Martin Jaite qui s’était imposé à Gstaad, il y a de cela exactement dix ans.

Le bilan helvétique de cette édition 2000, largement perturbée par la pluie, n’est pas véritablement réjouissant. Seul le genevois Marc Rosset a émergé de la grisaille mais s’est cassé les dents, en huitième de finale, face au demi-finaliste de Roland-Garros, un autre argentin, Franco Squillari.

A une semaine du barrage de Coupe Davis qui opposera la Suisse (sans Marc Rosset) à la Biélorussie de Vladimir Voltchkov et Max Mirnyi, le capitaine de l’équipe helvétique, Jakob Hlasek, peut déjà commencer à se faire des cheveux gris.

Mathias Froidevaux

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