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La parole de la victime peut suffire à fonder une condamnation

(Keystone-ATS) La parole de la victime peut suffire à justifier une condamnation. Coupable d’avoir refusé la priorité à une piétonne dans une “zone de rencontre” où la vitesse est limitée à 20 km/h, un automobiliste zurichois l’a appris à ses dépens.

Ce conducteur n’avait pas freiné pour laisser passer une piétonne. Celle-ci, une ancienne policière, l’avait ensuite dénoncé. Condamné à une amende de 600 francs et à 14 jours-amende avec sursis, le conducteur avait contesté les faits. Il avait soutenu que les juges ne pouvaient, en l’absence de témoins, accorder davantage de crédit à la version de la victime qu’à la sienne.

Mais le Tribunal fédéral a confirmé le jugement. Il indique que les juges zurichois pouvaient en se fondant sur les seules déclarations de la victime retenir la version selon laquelle le conducteur avait roulé trop vite et avait violé le droit de priorité de la piétonne.

En raison de son ancien métier de policière et de la formation qu’elle a reçue, la victime a pu correctement estimer la vitesse du conducteur, selon le verdict des magistrats cantonaux, confirmé en dernière instance par le TF.

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