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Le président étasunien quitte l’Asie après un voyage “très réussi”

A chaque étape, Donald Trump a martelé sa volonté de rééquilibrer les échanges commerciaux avec cette région du monde et plaidé - sans obtenir d'avancées majeures - pour un meilleur accès aux marchés asiatiques pour les entreprises américaines. KEYSTONE/AP/ANDREW HARNIK sda-ats

(Keystone-ATS) Donald Trump a quitté mardi Manille après un voyage de 12 jours en Asie, son premier depuis son arrivée au pouvoir. Une tournée, selon lui, “très réussie”.

L’avion présidentiel Air Force One a quitté l’aéroport international Ninoy Aquino en milieu d’après-midi, à l’issue de ce long périple qui aura mené l’Américain dans cinq pays: Japon, Corée du Sud, Chine, Vietnam, Philippines.

“Je me suis fait beaucoup d’amis, au plus haut niveau”, a-t-il déclaré aux journalistes peu avant son départ. “Nous avons tous travaillé dur et je crois que les fruits de notre travail vont être incroyables”, a-t-il ajouté.

Le voyage, au cours duquel le président étasunien a été accueilli avec un faste auquel il a dit avoir été très sensible, fut largement consacré au dossier nucléaire nord-coréen.

Pas d’avancées majeures

A chaque étape, le président a par ailleurs martelé sa volonté de rééquilibrer les échanges commerciaux avec cette région du monde et plaidé – sans obtenir d’avancées majeures – pour un meilleur accès aux marchés asiatiques pour les entreprises américaines.

Donald Trump a fait mardi matin une très brève apparition au sommet de l’Asie orientale, mais est parti avant même la traditionnelle photo de famille rassemblant tous les dirigeants et la cérémonie d’ouverture.

Méthodes expéditives pas évoquées

Evoquant sa rencontre, lundi, avec son homologue philippin Rodrigo Duterte, il s’est félicité d’avoir marqué une rupture avec son prédécesseur Barack Obama qui avait selon lui “beaucoup de problèmes” avec Manille. “Il est très important que nous ayons des bonnes relations avec les Philippines et c’est le cas”, a-t-il souligné.

La sanglante “guerre contre la drogue” menée avec des méthodes expéditives par le président philippin, sur laquelle Donald Trump n’a pas dit un mot, vaut à Manille un feu nourri de critiques sur la scène internationale.

Il y a un an, lors du sommet de l’Asean (Association des nations d’Asie du Sud-Est) qui avait lieu au Laos, Barack Obama avait annulé son tête-à-tête après avoir été traité de “fils de pute” par le président philippin.

Si la Maison Blanche assure que la question des droits humains a été “brièvement” évoquée lors du tête-à-tête entre les deux hommes, la présidence philippine a assuré que cela n’avait pas été le cas.

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