Le président polonais Komorowski accueilli par Widmer-Schlumpf
(Keystone-ATS) La visite du président polonais Bronislaw Komorowski s’est déroulée jeudi sous les meilleurs auspices à Berne. Souvenirs, évocations culturelles et constats économiques ont confirmé la force d’un lien pluriséculaire. Même la clause de sauvegarde, seul potentiel bémol, semble relativisée.
Accueillis par la présidente du Gouvernement Eveline Widmer-Schlumpf et son époux Christoph Widmer, ainsi que différentes personnalités suisses et polonaises, le président Bronislaw Komorowski et son épouse Anna Komorowska ont dans un premier temps pris part à l’inauguration conjointe du Forum d’investissements polonais à l’aéroport de Zurich-Kloten.
Exportations
Le volume des échanges entre la Suisse et la Pologne ayant ces dernières années considérablement augmenté, les discussions relatives à l’économie ont naturellement pris une part prioritaire dans cette visite d’Etat.
Quelques chiffres, rappelés lors d’une conférence de presse par Eveline Widmer-Schlumpf, mettent cette collaboration en lumière: “En 2011, les exportations suisses à destination de la Pologne ont atteint deux milliards de francs, les importations de produits polonais se sont élevées à 1,4 milliard et les entreprises suisses emploient quelque 35’000 personnes en Pologne.”
Soutien mutuel
Ainsi que révélé par la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf, la clause de sauvegarde a figuré au rang des thèmes abordés dans le cadre des discussions bilatérales menées en cours d’après-midi.
Seul point noir des relations polono-suisses depuis le printemps dernier, cette clause visant le rétablissement des contingents à l’immigration pour huit pays européens, dont la Pologne n’avait alors guère été appréciée par Varsovie.
Face aux médias cependant, le président Bronislaw Komorowski a semblé relativiser l’importance et les conséquences de cette décision helvétique