Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses du monde,

C’est Katy à Berne, où il est entre autres question de montres et de chocolat. En pleine crise du coronavirus qui touche de plein fouet l’horlogerie suisse, la marque de luxe Audemars Piguet inaugure un Musée Atelier au Brassus, au cœur de la vallée des horlogers. La marque Milka, née en Suisse, elle, a perdu son combat contre son concurrent Ritter Sport: elle ne pourra pas faire de tablettes de chocolat carrées.

Bonne lecture,

Vue aérienne du nouveau musée-atelier d’Audemars-Piguet au Brassus. Iwan Baan

Alors que l’horlogerie suisse traverse la plus grave crise de son histoire, la prestigieuse marque Audemars Piguet inaugure un Musée Atelier au Brassus, où la marque a vu le jour il y a près de 150 ans. Nous vous proposons une visite de ce bâtiment en forme de spirale de montre, conçu par le bureau du célèbre architecte danois Bjarke Ingels.

«Ce musée devrait attirer un tourisme de qualité en provenance de Suisse et de l’étranger, ce qui correspond parfaitement au projet de développement touristique de la région», souligne Eric Duruz, en charge de la promotion économique de la Vallée de Joux, haut lieu de production des montres suisses les plus compliquées.

À l’intérieur, le visiteur pénètre dans l’univers d’Audemars Piguet, où il peut découvrir les 300 modèles de la marque. L’un des principaux chefs-d’œuvre de l’exposition est la montre de poche Universelle de 1899. Constituée de 1168 pièces, elle propose plus de 20 complications.

À l’horizon 2021 ouvrira un autre projet d’Audemars Piguet, le nouvel Hôtel des Horlogers. Également dessiné par le bureau de Bjarke Ingels, l’établissement comptera 50 chambres, un restaurant, des salles de séminaire, un bar ou encore un espace wellness. De quoi faire connaître encore un peu plus au reste du monde la charmante vallée des horlogers suisses.

• L’article de mon collègue Samuel Jaberg
• Les écrins fastueux des horlogers suisses en images
• Les huit choses que vous devez savoir sur l’horlogerie suisse

Dans les directives anticipées, le signataire indique ce qu’il veut (ou ne veut pas) pour sa fin de vie. Westend61 / Rainer Berg

«Je ne veux pas vivre cette souffrance de manquer d’air, de ne plus pouvoir respirer», déclarait Susanne Degives-Murri (83 ans) à la télévision publique romande (RTS) en juin dernier. Assister à la souffrance de connaissances infectées par le coronavirus l’a incité à rédiger ses propres directives de fin de vie.

En Romandie et au Tessin, la demande pour des formulaires nécessaires à l’établissement de directives anticipées a bondi de plus de 50% durant le confinement. Ces documents permettent au patient de prendre ses dispositions en matière de traitements médicaux et de soins, au cas où il ne disposerait plus de la capacité de discernement.

Le recours à cet outil d’autodétermination tendait déjà à augmenter ces dernières années, grâce à la publication de formulaires par diverses organisations actives dans le domaine de la santé ou des personnes âgées. La majorité des gens était encore réticente à franchir le pas, mais la crise et les images violentes vues à la télévision les ont incités à le faire.

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Keystone / Sascha Steinbach

Autre actualité concernant une spécificité helvétique. La marque Milka n’aura plus le droit de vendre des tablettes de chocolat au format carré! La justice a tranché dans ce dossier.

La particularité des tablettes de chocolat carrée est exclusivement réservée au concurrent allemand Ritter Sport de la marque créée en Suisse. Milka tentait depuis dix ans de mettre fin à ce monopole, mais le coup est raté. La plus haute juridiction d’Allemagne a estimé que la forme carrée des tablettes était directement associée à Ritter Sport.

«Carré, pratique, gourmand» Le slogan publicitaire de Ritter Sport dans les années 1970 ne laisse pas de place au doute. Ritter Sport, une entreprise familiale située près de Stuttgart, produisait depuis 1932 ses tablettes de chocolat au format carré. L’idée derrière ce projet était de créer des tablettes plus faciles à transporter, qui ne se brisent pas dans une poche.

• Lire l’article de la RTSLien externe
• L’article de mon collègue Thomas Stephens sur les pionniers du chocolat suisse