Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, chers lecteurs d’ici et du monde,
C’est Marc-André à Fribourg, où, comme chez vous certainement, il fait chaud ! Et cela ne va pas s’arranger à l’avenir, surtout dans les villes. Comment ces «îlots de chaleur» luttent contre la canicule? C’est ce que nous essayons de vous montrer aujourd’hui, entre une réflexion sur l’aide au développement, les frasques de l’ex-roi d’Espagne et trois témoignages sur le congé paternité.
Excellente lecture,
Quand il fait chaud en été, il fait encore plus chaud en ville. Et cela s’explique parfaitement. Que font les autorités municipales suisses pour lutter contre ces «îlots de chaleur»?
Le béton, le bitume, le manque d’air, la chaleur des moteurs et des climatiseurs: tout cela fait de la ville un four. Par une nuit d’été, la différence de température entre un centre et la campagne alentour peut être de 7 degrés !
Les villes suisses en sont conscientes et prennent des mesures. Plus de végétation, plus d’eau à ciel ouvert, plus de «corridors» à vent. L’addition de tous ces petits effets devrait contribuer à maintenir des centres villes vivables.
- L’article de mon collègue Luigi Jorio
- «Quand un arbre vaut cinq climatiseurs», l’exemple des mesures prises en ville de Sion
- «Pourquoi la fonte des glaciers nous concerne tous» – notre Point Fort sur le réchauffement climatique
«Le but de l’aide au développement n’est pas de stopper totalement la migration». Ainsi parle Samuel Bon, patron de l’ONG Swisscontact, en grande intervivew avec swissinfo.ch.
«Dans une économie globalement intégrée, la migration joue toujours un rôle important», rappelle ce professionnel de la coopération au développement. Les personnes en détresse qui viennent demander asile en Suisse ne constituent qu’une très petite partie de la migration globale.
«La migration doit profiter autant que possible aux deux parties», poursuit Samuel Bon. «La véritable question est de savoir comment la gérer dans le respect de la dignité humaine et de manière profitable au niveau économique».
- L’interview de Samuel Bon, par ma collègue Sibilla Bondolfi
- Réorientation de l’aide au développement de la Suisse, les enjeux du débat parlementaire
L’affaire de corruption qui touche l’ancien roi d’Espagne Juan Carlos a des ramifications en Suisse. Les 100 millions de dollars qu’il aurait reçu au titre de pot de vin avaient été déposés dans une banque à Genève.
Et les 65 millions que Juan Carlos a offert à son ancienne maîtresse auraient transité par une autre banque genevoise, via sa filiale aux Bahamas. À Genève comme en Espagne, la justice enquête depuis deux ans sur cette affaire.
L’ancien monarque pourrait-il être poursuivi en Suisse? En Espagne, la chose semble impossible, puisque la Constitution garantit au roi une immunité absolue. Mais dans un autre pays? Les avis des juristes divergent.
- L’article de mes collègues Belén Couceiro et Sibilla Bondolfi
- Galerie photo des nombreuses années que Juan Carlos a passées en Suisse
S’il existe un jour, le congé paternité suisse de deux semaines fera pâle figue en comparaison internationale. Nous avons recueilli les témoignages de trois Suisses vivant dans des pays nettement plus généreux en la matière.
Un an ou plus pour les deux parents en Norvège, en Suède ou en Corée du Sud: dans ces pays le congé parental est particulièrement généreux. Et dans les deux premiers cités, les taux de natalité sont supérieurs à la moyenne européenne.
Trois expatriés suisses racontent. Et on se frotte les yeux en lisant leurs témoignages.
- L’article de ma collègue Melanie Eichenberger
- Le Conseil fédéral lance la campagne pour le congé paternité, la dépêche de Keystone-ATS
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