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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices et lecteurs,

Nous faisons le point sur l’évolution de la Covid-19 en Suisse et les dernières mesures prises par le Conseil fédéral. Une gestion prudente qui est également attendue dans le programme quadriennal de l’aide publique à la coopération sur lequel le Conseil des Etats doit prochainement se prononcer.

La volonté de Berne de renforcer les partenariats avec le secteur privé dans ses projets d’aide au développement soulève une série de questions des ONG actives dans la coopération internationale.

Excellente lecture, 

manifestation en Inde
Keystone / Manifestation en 2015 à Bhopal contre les nouilles instantanées Maggi de Nestlé.

La coopération suisse veut travailler davantage avec les grandes entreprises. C’est une pratique à risque, rappelle ma consœur Jessica Davis Plüss, qui s’en réfère à l’aide au développement pratiquée par d’autre pays européens.

Jessica démarre son article avec l’exemple d’un programme de la coopération allemande lancé au début de la décennie avec pour objectif de populariser la culture des variétés européennes de pommes de terre en Afrique subsaharienne. Un programme qui a accru la dépendance des paysans africains aux engrais et autres pesticides des entreprises européennes impliquées qui, elles, gagnaient de nouveaux marchés.

C’est pour éviter ce genre de dérives en Suisse que des parlementaires et des organisations non gouvernementales (ONG) questionnent le message du Conseil fédéral définissant l’aide publique au développement de la Suisse pour les années 2021 à 2014. Un programme qui doit encore être validé par le Conseil des Etats, la chambre des cantons du parlement suisse.

Sans entrer dans les détails, le message du gouvernement annonce vouloir renforcer les partenariats avec le secteur privé et développer de nouveaux instruments financiers au service des projets de la coopération suisse. L’ONG Alliance Sud, comme les parlementaires concernés, veulent par exemple que des règles strictes soient définies dans ce type de partenariat public-privé. Histoire de ne pas renouer avec la pratique de l’aide liée dont parle Jessica dans son article.

avions de combat
© Keystone / Christian Beutler

Nos confrères de la RTS reviennent sur les décennies de combats politiques engendrés par les achats d’avions de chasse par l’armée suisse.

Affaire des Mirages dans les années 1960, débat passionné sur les F/A-18 dans les années 1990 ou refus du Gripen en 2014: l’achat d’avions de combat a marqué l’histoire politique suisse.

Nos confrères rappellent aussi la tentative infructueuse dans les années 1950 de construire un avion de combat à réaction 100% suisse, le P-16. Un programme finalement abandonné. «C’est dommage parce que le P-16 était un excellent avion, en avance sur son temps», confie aujourd’hui l’ancien astronaute et pilote militaire Claude Nicollier.

Nul regret en revanche pour le militant Paolo Gilardi qui était, dans les années 1990, en première ligne contre l’achat des FA-18:  «En 1993, j’écrivais ‘ils sont en train de penser le XXIe siècle avec une mentalité du XIXe siècle’. Aujourd’hui, le résultat est là, on a eu 34 F/A-18 et cela n’a pas empêché les vrais dangers que sont le réchauffement climatique, la pandémie qu’on connaît actuellement, etc.»

stade de foot
SWI-Frédéric Burnand/Stade du Wankdorf

Masques obligatoires au match et stades partiellement remplis. C’est le résumé des décisions prises ce mercredi par le gouvernement dans sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Durant sa réunion hebdomadaire, le Conseil fédéral a fixé les critères pour les manifestations de plus de 1000 personnes. Les stades et les patinoires pourront être remplis, mais aux deux tiers seulement. Les organisateurs d’événements de grande envergure, culturels et sportifs, de congrès ou de manifestations politiques, devront suivre ces exigences et se conformer à un plan de protection strict. Les autorisations relèveront des cantons.

Par ailleurs, le gouvernement n’a pas décidé d’imposer de quarantaine obligatoire au retour de la France, quand bien même le grand voisin de la Suisse a dépassé la limite de 60 cas pour 100’000 habitants au cours des deux dernières semaines. Il entre donc dans la catégorie des pays présentant un risque élevé d’infection, au sens de l’art.3 de l’ordonnance Covid-19.

«Il n’y a pas d’automatisme dans ces questions-là. Nous avons décidé de prendre encore le temps d’analyser la situation», a précisé Alain Berset, le ministre suisse en charge de la santé publique.

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