Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger,
c’est Olivier à Berne.
L’écologie sera au cœur de notre sélection de l’actualité de ce vendredi 2 octobre. Vous y découvrirez notamment comment ces fameux masques de protection dont on parle tant sont devenus une nouvelle source de pollution.
Bonne lecture,
Qu’on s’y habitue ou pas, le masque est devenu une réalité de la vie quotidienne en Suisse comme dans bien d’autres pays. Omniprésent dans l’espace public, il est désormais aussi source de pollution.
Il y a très peu de chances que masques et gants de protection se décomposent naturellement dans la nature. En tout cas pas avant des années et des années. En effet, ils sont notamment composés de matériaux qui se dégradent très mal: du métal et du plastique.
Aux quatre coins du monde, les organisations écologistes ont tiré le signal d’alarme depuis des mois. Les mers, les lacs et la plage sont tout particulièrement touchés par cette nouvelle source de pollution, qui menace tant la faune que l’être humain.
Les autorités commencent à prendre conscience du problème. L’une des pistes pour le résoudre, c’est notamment la production de matériel de protection plus recyclable. Mais pour l’heure, l’urgence reste plus sanitaire qu’environnementale.
- L’article de swissinfo.ch sur cette nouvelle source de pollution
- Cet été, le quotidien Le TempsLien externe se penchait déjà sur la problématique des déchets liés à la pandémie
- L’info vue d’ailleurs: une vidéoLien externe de franceinfo montrant l’ampleur de cette nouvelle pollution dans le monde
Il y a bien des chances que le peuple se prononce sur la nouvelle Loi sur le CO2, adoptée il y a quelques jours par les Chambres fédérales. Celle-ci est attaquée de toutes parts, mais pas pour les mêmes raisons.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Berne, les grévistes du climat ont tiré à boulets rouges sur la nouvelle loi, estimant qu’elle ne va pas assez loin et ne permet pas de répondre à l’urgence climatique. Une partie du mouvement, pour l’heure issue essentiellement des cantons romands, souhaite lancer le référendum.
Une partie de la droite et certains milieux économiques sont également hostiles à cette nouvelle loi, mais pour des raisons inverses. Ils estiment pour leur part que la loi va trop loin et nuit à l’économie. L’Union démocratique du centre (droite conservatrice) a d’ailleurs déjà annoncé son intention de lancer le référendum.
Pour mémoire, la nouvelle loi adoptée par le Parlement vise à réduire de moitié les émissions de CO2 de la Suisse d’ici 2030. Pour y parvenir, le texte prévoit notamment une taxe sur les billets d’avion et une hausse du prix de l’essence.
- Découvrez la conférence de presse des grévistes du climat sur le site d’information 20 minutesLien externe
- L’info à la source: présentation de la nouvelle Loi sur le CO2 sur le siteLien externe de l’Office fédéral de l’environnement
- Dans un récent articleLien externe, le quotidien Le Temps présentait la nouvelle loi comme une réponse aux activistes
Dans la perspective de la protection du climat, tout le monde parle des véhicules électriques. Mais l’avenir de la mobilité ne passera pas forcément par des batteries électriques, mais peut-être par des piles à combustible basées sur l’hydrogène.
Le principe des véhicules à hydrogènes est connu depuis un certain temps déjà. Mais pour l’heure, ceux-ci n’arrivent pas à s’imposer, notamment parce que le réseau de distribution est tout juste embryonnaire.
Certains veulent pourtant y croire et misent sur ce type de véhicules qui a la particularité de rejeter de la simple vapeur d’eau de ses tuyaux d’échappement. L’Allemagne et la France ont annoncé des milliards d’euros d’investissements dans l’hydrogène. La Suisse entend elle aussi jouer un rôle de premier plan dans cette technologie.
Des sociétés suisses font tout pour faire sortir l’hydrogène du stade des projets pilotes et des prototypes. La première réalisation d’importance est la mise en service d’une flotte de 1600 camions à hydrogènes sur les routes helvétiques d’ici 2025.
- Le point sur la révolution de l’hydrogène dans cet article de swissinfo.ch
- InterviewLien externe d’un spécialiste des véhicules à hydrogènes sur les ondes de l’émission Forum de la RTS
- ArticleLien externe du quotidien Le Temps consacré à la Suisse, pionnière de l’hydrogène
La ville de La Chaux-de-Fonds, dans le canton de Neuchâtel, a organisé hier jeudi une cérémonie pour l’heure unique en Suisse. Un hommage collectif y a été rendu aux personnes décédées pendant la période de semi-confinement, avec 253 bougies allumées en souvenir des personnes disparues.
Au plus fort de la crise du coronavirus, tous les rassemblements étaient interdits. Conséquence: les personnes décédées durant cette période n’ont pas eu droit aux funérailles habituelles. Messes et enterrements ne pouvaient se dérouler que dans la stricte intimité de la famille avec des assistances parfois limitées à… cinq personnes.
Cette situation a profondément bouleversé certaines familles privées de funérailles. C’est la raison pour laquelle une cérémonie du souvenir, laïque et apostolique, a été organisée à La Chaux-de-Fonds. Des membres du personnel soignant ont également été invités à s’exprimer sur cette période difficile.
Cette initiative n’a cependant attiré que quelques dizaines de personnes. Probablement, en raison de la peur suscitée par l’actuelle hausse du nombre d’infections.
- Découvrez le reportageLien externe de la RTS à la cérémonie de La Chaux-de-Fonds
- En avril dernier, swissinfo.ch consacrait un article au bouleversement vécu par les entreprises de pompes funèbres
- En avril dernier, l’émission religieuse de la RTS «Faut pas croireLien externe» se demandait comment vivre son deuil sans enterrement
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