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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses d’ici et d’ailleurs,

À parti du 8 février, il faudra montrer patte blanche pour entrer en Suisse. Tous les voyageurs devront remplir un formulaire d’annonce et ceux en provenance de pays à risque devront présenter un test négatif et se mettre en quarantaine durant 10 jours.

La pandémie pèse de plus en plus sur les Suisses de l’étranger et les incertitudes sont nombreuses. Nous avons tenté de répondre aux questions des expatriés au sujet d’un éventuel retour au pays, de la vaccination ou encore des aides financières.

Bonne lecture,

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Keystone / Ennio Leanza

Entrer en Suisse sera plus compliqué à partir du 8 février. Tous les voyageurs arrivant par bateau, bus ou train devront fournir leurs coordonnées.

En raison de la propagation de variants plus contagieux du coronavirus, le gouvernement suisse a décidé de renforcer les mesures aux frontières. Dès le 8 février, tous les voyageurs (sauf ceux se déplaçant en voiture) devront remplir un formulaire d’entrée électronique.

Toute personne en provenance d’un pays à risque devra présenter un test PCR négatif effectué dans les 72 heures avant l’arrivée et effectuer une quarantaine de dix jours. Ce dispositif est valable pour toutes les entrées en Suisse, y compris avec un véhicule privé. La quarantaine pourra être levée après 7 jours si la personne présente un test négatif payé de sa poche.

Dès le 1er février, les personnes qui commettent une infraction aux mesures de lutte contre le coronavirus inscrites dans l’ordonnance Covid-19, par exemple celles qui ne portent pas de masque dans les transports publics ou qui participent à une manifestation non autorisée, seront passibles d’une amende immédiate allant de 50 à 100 francs.

  • Notre article actualisé avec les dernières mesures de lutte contre le coronavirus et les chiffres de la pandémie en Suisse
  • Pourquoi la vaccination à grande échelle n’est pas pour demain, notre enquête
  • Tous les chiffres officiels et les annonces du gouvernement sur le site internetLien externe de l’Office fédéral de la santé publique
Capture écran visio-conférence SWI
SWI swissinfo.ch

La pandémie a des conséquences très concrètes sur la vie de nombreux Suisses de l’étranger. SWI swissinfo.ch a organisé une visioconférence cette semaine pour répondre à leurs questions.

Laurent Perriard, directeur suppléant de la direction consulaire au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a donné de nombreuses explications à la vingtaine de participants à cette discussion virtuelle. Il a par exemple rappelé que, selon l’article 24 de la Constitution, le droit d’entrée sur le territoire est garanti à tout citoyen suisse.

Au sujet de la vaccination, il a indiqué que les Suisses de l’étranger devaient en principe se faire vacciner dans leur pays de résidence. En raison de difficultés logistiques, aucune dose ne sera acheminée dans les ambassades helvétiques.

En revanche, toute personne possédant une assurance maladie en Suisse pourra venir se faire vacciner sur le sol helvétique. Laurent Perriard conseille aux expatriés qui n’en bénéficient plus de se renseigner auprès du centre cantonal de leur dernier domicile pour savoir ce qu’il est possible de faire.

  • Le résumé de la discussion avec des réponses également sur les questions du soutien financier ou du retour au pays
  • Témoignage d’une famille suisse qui a décidé de rentrer au pays pour retrouver des écoles ouvertes
  • Les Suisses de l’étranger actifs dans le tourisme souffrent particulièrement de la pandémie, rencontres
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© Keystone / Christian Beutler

Le troisième objet sur lequel les Suisses votent le 7 mars est l’identité électronique. Un outil qui veut simplifier l’usage des services en ligne au moyen d’un identifiant unique.

Le Parlement a approuvé le concept, estimant notamment que la Suisse ne pouvait pas se permettre d’attendre plus longtemps pour adopter un cadre légal alors que tous les pays d’Europe ont déjà mis en place l’identité électronique. Un rejet par le peuple affecterait sérieusement la compétitivité des entreprises suisses face aux multinationales, déplorent les partisans de l’e-ID.

La loi définit les principes d’une identité électronique qui permettrait d’assurer l’accès sécurisé aux services en ligne et d’effectuer des transactions numériques. Le rôle du gouvernement se limiterait à rendre accessibles les données nécessaires. Le projet laisse aux entreprises privées ainsi qu’aux autorités cantonales ou communales le soin de délivrer les e-IDs et d’agir en tant que fournisseurs d’identité.

C’est ce point qui dérange particulièrement les référendaires. D’après eux, donner le droit à des fournisseurs privés de créer et de gérer ces e-IDs entraîne un risque de voir les données des usagers utilisées à d’autres fins. Les opposants à la loi exigent que ce soit l’État qui garantisse l’utilisation sécurisée des services en ligne, d’autant que les citoyens pourraient utiliser l’e-ID pour participer à la vie politique, par exemple en votant en ligne.

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Comment vous et votre entourage vous êtes-vous adaptés à la pandémie de coronavirus?

Depuis plusieurs mois, les mesures sanitaires mises en place nous restreignent considérablement dans notre vie sociale: vacances annulées, impossibilité de voir nos familles lorsqu’elles sont à l’étranger, télétravail… Mais peut-être avez-vous, vous et vos proches, développé d’imaginatives stratégies pour passer outre sans vous mettre en danger? Quelles sont-elles? Nous nous réjouissons de lire vos contributions…

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Angela merkel
Keystone / Salvatore Di Nolfi

Le WEF virtuel bat son plein. Plus de 1500 personnes participent cette semaine à la rencontre en ligne du Forum économique mondial, qui n’a pas pu se tenir à Davos en raison de la pandémie.

Le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres doivent s’exprimer. Cette discussion est censée préparer la réunion physique des plus grandes puissances de la planète, décalée au mois de mai et organisée à Singapour.

Le président de la Confédération, Guy Parmelin, a ouvert ce WEF virtuel en appelant les dirigeants à regarder «plus loin» et à œuvrer à une croissance durable «pour éviter une nouvelle crise». Le président chinois Xi Jinping a ensuite invité tous les États à défendre le multilatéralisme «sous peine, en cas d’isolement, d’aboutir à une nouvelle Guerre froide».

«C’est l’heure du multilatéralisme, mais il doit se faire dans la transparence», a rétorqué Angela Merkel. La Chancelière allemande a détaillé les réussites et les échecs de son pays dans la gestion de la pandémie, avant d’appeler à un renforcement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à un accès aux vaccins pour les pays les plus pauvres.

Le président russe, Vladimir Poutine, s’est invité à la dernière minute aujourd’hui. À ses yeux, la pandémie n’a fait qu’exacerber des tensions préexistantes: polarisation des opinions publiques, populismes de droite et de gauche, relations moins stables et organisations internationales affaiblies. «On sait qu’au XXe siècle, ces confrontations ont mené à deux guerres mondiales. Il faut éviter l’effondrement du développement international qui pourrait se terminer par une lutte de tous contre tous», a-t-il déclaré.

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