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Guichet de l aide sociale

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, chers et chères Suisses du pays et du monde,

Qui sauvera l’accord-cadre avec l’UE? Bien malin qui pourrait le dire. Mais en attendant l’éventuel round de la dernière chance, nous nous sommes penchés sur une des principales pierres d’achoppement: la fameuse directive sur la citoyenneté – vous savez, celle qui risque de faire déferler sur la Suisse des hordes de «touristes de l’aide sociale». Et ce que nous avons trouvé bouscule pas mal d’idées reçues.

Nous parlerons aussi de la campagne qui s’enflamme contre les pesticides, du lobbying des pharmas suisses aux États-Unis et du Forum de Davos qui passe un tour.

Bonne lecture,

Guichet de l aide sociale
© Keystone / Christian Beutler

La fameuse directive sur la citoyenneté européenne est un des principaux obstacles à la conclusion de l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE. Principalement à droite, on agite le spectre d’un «tourisme social», qui verrait des flots de miséreux de tout le continent débarquer en Suisse. Mais qu’en est-il réellement?


Avant la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche avaient aussi eu peur de cette directive, surtout avec l’extension de l’UE aux anciens pays du bloc de l’est. Mais dans la pratique, elle s’est rapidement avérée presque indolore, au vu de l’interprétation restrictive qu’en fait la Cour européenne de justice.

Dans le pire des scénarios, les coûts supplémentaires iraient jusqu’à 75 millions de francs par an, soit 0,04% d’augmentation des dépenses sociales de la Suisse. C’est ce qu’a calculé le laboratoire d’idées libéral Avenir Suisse.

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Discussion
Modéré par: Sibilla Bondolfi

Que pensez-vous de la directive sur la citoyenneté européenne? Craignez-vous un «tourisme de l’aide sociale»?

La Suisse résiste à la directive européenne sur la citoyenneté. Elle craint une invasion de son système de sécurité sociale. De l’article Directive sur la citoyenneté: est-ce le monstre que nous craignons?

10 Commentaires
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Pesticides
Keystone / Jean-christophe Bott

À quatre semaines de la votation sur les deux initiatives anti-pesticides, le sujet divise fortement le pays. En plus de la traditionnelle opposition ville-campagne, souvent rencontrée sur les sujets environnementaux, on observe aussi une ligne de fracture à l’intérieur du monde paysan.


«Il y a réellement une méconnaissance dans les villes de la réalité de l’agriculture d’aujourd’hui», explique le sociologue Vincent Kaufmann à Heidi.news. Ainsi, même s’ils ont des racines ou de la famille à la campagne, les citadins veulent une agriculture plus écologique, parce qu’ils imaginent encore des campagnes avec «de petites exploitations et quelques bêtes d’élevage».

Et le monde agricole lui-même n’est pas unanime à rejeter les deux initiatives – ce qui s’exprime parfois avec violence. En déplacement ce week-end dans la Broye, le ministre en charge de l’agriculture Guy Parmelin a lancé un appel au calme après l’incendie volontaire d’un char porteur de slogans.

Pharmacie à Washington
Keystone / Evan Vucci

Aux États-Unis, une loi veut faire baisser le prix des médicaments. Ce qui ne plaît évidemment pas aux pharmas, notamment suisses. Roche et Novartis dépensent des millions en lobbying pour amender ou couler le projet.


Les Américains ont des factures de pharmacie parmi les plus élevées au monde. Il n’est pas rare que des patients coupent leurs pilules en deux, quand ils ont simplement les moyens d’en acheter.

La loi actuellement en discussion au Congrès pourrait par exemple faire baisser le prix de l’insuline de 75%, dans un pays ravagé par le diabète. Le texte prévoit notamment de permettre au service d’assurance-maladie fédéral de négocier directement le prix des médicaments avec les entreprises pharmaceutiques.

Les sommes en jeu sont colossales. En 2020, Roche et Novartis ont vendu respectivement pour 23 et 14 milliards de dollars de médicaments aux États-Unis. Rien d’étonnant dès lors à ce que les deux firmes suisses aient dépensé respectivement 3,13 et 2,17 millions en frais de lobbying à Washington durant le seul premier trimestre de 2021.

Singapour
Keystone / Wallace Woon

On savait déjà que le WEF 2021 ne s’est pas tenu en janvier à Davos, on sait maintenant qu’il ne se tiendra pas du tout. Ses organisateurs ont annoncé lundi qu’ils renonçaient à l’édition prévue en août à Singapour.


Connu sous le nom de Forum de Davos, le WEF rassemble habituellement le gotha de la politique, de la finance et de la diplomatie dans la station grisonne. Cette année, il devait se tenir exceptionnellement à Singapour. Mais la Cité-État vient d’annoncer une série de restrictions pour juguler une récente hausse du nombre de cas de coronavirus. Les organisateurs ont donc préféré renoncer.

En janvier dernier, le WEF avait néanmoins organisé un sommet virtuel, consacré aux grands sujets du moment, dont la pandémie et le nationalisme vaccinal ou encore la crise économique. La prochaine rencontre n’aura lieu qu’au premier semestre 2022. Le lieu et la date définitive seront déterminés ultérieurement.

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