Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
Dernier pays d’Europe occidentale à ne pas avoir ouvert le mariage aux couples homosexuels, la Suisse pourrait franchir le pas en septembre prochain. Le gouvernement a lancé la campagne en vue de la votation fédérale du 26 septembre sur la question. Pour la ministre Karin Keller-Sutter, il s’agit de mettre fin à une égalité de traitement.
Et vous aviez pris l’habitude de commander vos produits suisses préférés sur le Swiss authentic shop, vous allez être déçus. Après neuf mois d’existence, La Poste a mis le portail à l’arrêt et son avenir est des plus incertain.
Bonne lecture,
Le gouvernement suisse défend le mariage pour tous, en vue de la votation fédérale du 26 septembre. La ministre de Justice et Police Karin Keller-Sutter a lancé la campagne en faveur de l’ouverture du mariage pour les couples de même sexe.
«Notre but est de mettre fin à une inégalité de traitement: les couples de même sexe doivent avoir les mêmes droits que les couples de sexe différent», a déclaré Karin Keller-Sutter devant la presse. La ministre estime aussi que «l’État ne doit pas dicter aux gens de quelle manière organiser leur vie privée et familiale».
Adopté par le Parlement en septembre dernier, le projet de mariage pour tous est combattu par la droite conservatrice. Un comité interparti, qui a lancé avec succès un référendum, estime que cette loi ouvrirait «une brèche sociale et politique qui évacue la définition historique du mariage, compris comme l’union durable d’un homme et d’une femme».
La Suisse est actuellement l’un des derniers pays d’Europe occidentale à ne pas autoriser les couples de même sexe à se marier. Ils ont uniquement la possibilité de conclure un partenariat enregistré, une forme d’union qui ne leur confère pas les mêmes droits que les hétérosexuels.
- La dépêche de Keystone-ATS sur le sujet
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- Notre point fort sur les droits des LGBTIQ en Suisse
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Des grêlons de la taille d’une balle de ping-pong se sont abattus sur certaines régions de la Suisse. Les dégâts des violents orages de ces derniers jours se chiffrent à près de 1000 millions de francs.
L’agriculture a particulièrement souffert des intempéries qui ont touché la Suisse au cours des deux derniers jours. Les agriculteurs ont subi des pertes qui s’élèvent à quelque 18 millions de francs, a annoncé mardi la société Grêle Suisse, qui assure les récoltes d’environ 30’000 exploitations.
Autres victimes: les carrosseries des voitures. Les assurances recensent des milliers de sinistres. Glissements de terrain, inondations, chutes d’arbres ont également nécessité l’intervention des pompiers.
La grêle suit les inondations dans les dangers naturels causant les dégâts les plus coûteux en Suisse. Et à cause des super-cellules orageuses, la taille des grêlons a atteint des diamètres exceptionnels. Quelques minutes suffisent pour faire exploser l’ardoise.
- Le sujetLien externe de la RTS
- L’articleLien externe du journal Le Temps
Dès 2022, les entreprises suisses devront satisfaire un devoir de diligence, une loi dont le champ d’application est controversé. Le cobalt, minerai très en vogue et lié à de graves violations des droits humains, n’est notamment pas concerné par celui-ci, critiquent deux spécialistes du domaine.
Le gouvernement finalise les consultations sur une nouvelle loi visant à tenir les entreprises responsables de l’impact négatif de leurs activités sur les personnes. Un contre-projet qui fait suite à l’échec de l’initiative pour des entreprises responsables dans les urnes l’année dernière. Son champ d’application est toutefois beaucoup plus restreint que celui de l’initiative initiale.
Exclu de la liste des minerais concernés par la loi, le cobalt pose toutefois de nombreux problèmes. En 2016, Amnesty International avait notamment publié un rapport soulignant le recours au travail des enfants dans les mines de cobalt artisanales, ainsi que d’autres exemples de conditions de travail dangereuses dans ces mines.
La Suisse abrite deux des plus grands acteurs de la chaîne d’approvisionnement mondiale en cobalt, Glencore et Trafigura. C’est pourquoi Dorothée Baumann-Pauly et Serra Cremer Iyi, les deux spécialistes du domaine, estiment que l’intégration du cobalt dans la nouvelle loi serait particulièrement importante.
- Lire la tribune des deux expertes
- L’article de mon collègue Markus Spörndli sur le travail des enfants dans les mines de cobalt
- Le rapportLien externe d’Amnesty International
Après seulement neuf mois d’existence, la boutique en ligne de La Poste qui permet aux Suisses de l’étranger de se faire livrer des produits helvétiques est à l’arrêt. Le Swiss authentic shop, que vous avez peut-être utilisé, a-t-il encore un avenir?
La Poste a lancé le portail en automne 2020, après avoir réalisé une étude auprès de 400 Suisses de l’étranger. 80% des personnes interrogées se sont déclarées intéressées par l’achat de produits suisses. Dans un premier temps, le Swiss authentic shop desservait six pays: France, Allemagne, Italie, Espagne, Angleterre et États-Unis. Puis le Canada est venu s’ajouter à la liste.
La Poste a toutefois mis fin de manière prématurée à la seconde phase pilote du projet. «Nous disposons de suffisamment de clients pour l’analyse commerciale», explique le géant jaune, qui doit désormais évaluer si la plateforme peut constituer un modèle commercial lucratif.
«30 francs de port pour 2 sachets de Willsauer Ringli! Vous plaisantez?!!!», a réagi un de nos utilisateurs suisses établis à l’étranger. Certains d’entre vous se révèlent en revanche plus enthousiastes face au Swiss authentic shop: «J’ai passé commande à Noël. Un membre de ma famille m’a dit ‘Tu as un paquet venant de Suisse sur le pas de la porte’. Ça n’a pas de prix!»
- L’article de ma collègue Émilie Ridard
- Le Swiss authentic shopLien externe
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