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porte-drapeaux suisses aux JO

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Le coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo a été donné cet après-midi, dans des conditions exceptionnelles liées à la pandémie. La Suisse a déjà connu deux faux départs, avec l’exclusion d’un de ses meilleurs espoirs en athlétisme et le lapin involontairement posé par le président de la Confédération à l'empereur du Japon.

Également dans notre sélection du jour: la condamnation de deux djihadistes genevois, un virus qui s’en prend aux bronches des tout-petits, et une suggestion de sortie culturelle aux couleurs suisses si vous êtes à Paris ce week-end.

Excellente lecture,

porte-drapeaux suisses aux JO
La sprinteuse Mujinga Kambundji et l’épéiste Max Heinzer étaient les porte-drapeaux de la délégation helvétique. Keystone / Laurent Gillieron

Le coup d’envoi des J.O. de Tokyo a été officiellement donné ce vendredi à 13h00 heure suisse. La sprinteuse Mujinga Kambundji et l’épéiste Max Heinzer étaient les porte-drapeaux de la délégation helvétique (deux porte-drapeaux, une première!), lors d’une cérémonie d’ouverture spéciale pour cause de pandémie.


La Suisse a «des espoirs de médaille presque partout», selon le président de Swiss Olympic Jürg Stahl. Il y a cinq ans à Rio, elle avait engrangé 7 médailles dans 6 sports. «Les conditions pour que nous fassions aussi bien (…) sont certainement réunies», a-t-il déclaré dans une interview à l’ATS. L’ambition de la Suisse est «honorable», mais «n’a rien à voir avec sa place dans le top 10 mondial pour les sports d’hiver», écrit toutefois Le Temps.

En attendant une éventuelle moisson de médailles, le camp suisse s’est déjà réveillé avec une très mauvaise nouvelle. Swiss Olympic a annoncé ce matin la suspension pour 9 mois de son athlète Kariem Hussein, après un contrôle antidopage réalisé lors des Championnats de Suisse fin juin.

L’analyse a révélé la présence d’une substance interdite, le nicéthamide, et du métabolite N-ethylnicotinamide. Le champion d’Europe du 400 mètres haies en 2014 à Zurich plaide la bonne foi. Mais il ne participera pas aux Jeux et a quitté Tokyo.

Quant au président de la Confédération Guy Parmelin, il a raté son rendez-vous avec l’empereur du Japon. En route pour la capitale nipponne, son avion a dû rebrousser chemin en raison d’un problème technique.

Tribunal pénal fédéral
Le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone. Keystone / Pablo Gianinazzi

Deux ex-islamistes radicalisés genevois ont été condamnés. Ils sont reconnus coupables d’infraction à la Loi fédérale interdisant le groupe Etat islamique (EI), pour avoir voulu rejoindre le territoire syrien sous contrôle de l’EI en 2015 et d’avoir soutenu financièrement l’organisation terroriste.


Le Tribunal pénal fédéral a prononcé à leur encontre des peines de respectivement 30 mois de prison (dont 18 avec sursis) et 22 mois avec sursis. Le premier n’ira toutefois pas en prison, car il a déjà effectué de la détention préventive. Il a revanche l’interdiction de se rendre à la mosquée du Petit-Saconnex, à Genève, et d’être armé. Leurs avocats avaient plaidé le sursis complet mais ne feront pas recours.

Agés de 26 et 35 ans, les deux hommes s’étaient approchés de la mouvance islamiste qui gravitait autour de cette mosquée. Ils étaient accusés d’avoir enrôlé des adeptes, organisé des entraînements, apporté un soutien logistique et financier à l’EI, et surtout d’avoir voulu rejoindre les zones de combat.

Lors du procès mi-juin, la chroniqueuse judiciaire du Temps Fati Mansour avait relevé dans un article le caractère «emblématique» de cette affaire. Elle avait aussi souligné qu’il était «rare» qu’un «procès pour terrorisme djihadiste [mette] en scène des protagonistes romands».

  • Deux ex-islamistes radicalisés condamnés – la dépêche ATS
  • Le sujetLien externe de la RTS lors de leur comparution le 16 juin
  • «J’étais prêt à commettre des attentats et à mourir» – Récit d’audienceLien externe dans Le Temps
  • L’heure de juger les fortes tentations djihadistes de deux Genevois – autre articleLien externe du Temps
  • La Suisse adopte une loi controversée sur le terrorisme – notre article
bébé
Plus les bébés sont jeunes, plus ils sont vulnérables au VRS (image d’illustration). © Keystone / Gaetan Bally

Un virus menace les bronches des tout-petits. La presse alémanique s’inquiète de la progression du virus respiratoire syncytial (VRS), qui attaque les muqueuses des voies respiratoires, peut causer des bronchites et entraîner une détresse respiratoire chez les jeunes enfants.


Actuellement, plus d’une centaine d’enfants, pour la plupart âgés de moins d’un an, sont hospitalisés en Suisse pour cette raison. En février, on comptait encore moins de dix cas hebdomadaires, mais ce nombre est monté à plus de 150 par semaine en juillet, selon le Groupement suisse des maladies infectieuses pédiatriques.

«Le VRS est actuellement pour nous un problème plus important que le Covid», selon Christoph Berger, chef du département des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire pour enfants de Zurich. Faute de place, certains hôpitaux ont été contraints de transférer des jeunes patients vers d’autres établissements.

En cause: les mesures de confinement pendant la pandémie. De nombreux enfants n’ont pas pu renforcer leur système immunitaire l’hiver dernier, c’est pourquoi ils sont d’autant plus vulnérables aujourd’hui.

Le tableau La Malade de Felix Vallotton
Le tableau «La Malade» de Felix Vallotton, lors d’une exposition à Zurich en 2018. © Keystone / Ennio Leanza

Dernier week-end pour admirer la modernité de la peinture suisse à Paris. Le Musée d’Orsay accueille jusqu’à dimanche l’exposition Modernités suisses (1890-1914). Elle met en valeur des peintres comme Cuno Amiet, Giovanni et Augusto Giacometti, Félix Vallotton, Ernest Bieler ou Max Buri, qui ont renouvelé l’art de leur temps.


Formés en France, en Allemagne ou en Italie pour certains, ces peintres ont exploré «la puissance expressive, symbolique ou décorative de la ligne et de la couleur, tout en s’attachant à des sujets puisés dans une histoire et une culture nationale suisse en train de s’inventer», écrit RTS Culture.

Ils restent pourtant profondément méconnus hors de Suisse. Seules deux expositions récentes ont été consacrées en France à la scène picturale suisse: les rétrospectives consacrées à Ferdinand Hodler en 2007, au Musée d’Orsay déjà, et à Félix Vallotton, en 2014 au Grand Palais.

L’exposition Modernités suisses fait ainsi découvrir des œuvres pour l’essentiel jamais montrées en France. Elle réunit quelque 70 chefs-d’œuvre de la période, provenant essentiellement de collections publiques et privées suisses.

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