Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses du monde,
Le certificat Covid continue à faire débat. Le peuple suisse sera le premier au monde à pouvoir voter sur la question le 28 novembre. Les meilleurs moments de SWI Arena, notre émission spécialement réalisée pour vous, sont désormais à revoir sur notre site internet.
À côté des mesures sanitaires et de la pandémie, le monde continue de tourner. Aujourd’hui: nouvel épisode dans la saga sur l’affaire de corruption impliquant les instances dirigeantes du monde du football. Le Suisse Joseph Blatter, ancien président de la FIFA, et Michel Platini, ancien président de l’UEFA, devront comparaitre devant le Tribunal pénal fédéral.
Bonne lecture,
Joseph Blatter et Michel Platini devront répondre d’escroquerie devant la justice. Le Ministère public de la Confédération (MPC) a porté plainte contre l’ancien président de la FIFA et l’ancien président de l’UEFA, tous deux accusés d’avoir illicitement arrangé un paiement de 2 millions de la FIFA.
Après des mois d’enquête et de nombreuses auditions, le MPC est arrivé à la conclusion que Michel Platini, qui a œuvré durant quatre années en tant que consultant de Sepp Blatter pour le compte de la FIFA, avait bénéficié d’un enrichissement illégitime.
Plus de huit ans après la fin de son activité de conseiller, Michel Platini a fait valoir une créance de deux millions de francs. Cette somme lui a été versée, avec le concours de Joseph Blatter, au début de 2011. Le MPC indique avoir recueilli des preuves qui ont renforcé le soupçon que ce paiement a été effectué sans fondement.
Joseph Blatter et Michel Platini affirment de leur côté que le paiement de deux millions par la FIFA au Français était basé sur un contrat oral régissant son travail de consultant pour l’organisation entre 1998 et 2002. La FIFA n’était initialement pas en mesure de payer la totalité de la somme, c’est pourquoi le paiement aurait été retardé.
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La finance durable, censée être respectueuse de l’environnement, est en plein boom. La Radio Télévision Suisse (RTS) révèle cependant que les fonds dits verts ne le sont pas tant que ça. Gare au greenwashing!
Investir son argent tout en faisant un geste pour l’environnement? C’est la promesse des banques qui promeuvent leurs fonds de placement durables. Fin 2020, le total des actifs investis dans ces produits verts avait fait un bond de 48% sur une année.
Tous les établissements analysés par la RTS présentent toutefois des actions incohérentes dans leurs portefeuilles verts. Nestlé, la multinationale suisse fréquemment critiquée par les organisations environnementales, et le groupe pharmaceutique Lonza apparaissent par exemple à plusieurs reprises dans les fonds durables d’UBS et de la BCN.
Le problème ne concerne pas que la Suisse. Après de récents scandales aux États-Unis et en Allemagne, les autorités financières nationales tentent d’établir des règles. En Suisse, l’autorité de surveillance des marchés financiers dit avoir lancé une série de contrôles afin de lutter contre la publicité mensongère.
Le certificat Covid, salvateur ou liberticide? C’était le débat de SWI Arena la semaine dernière. Revivez les meilleurs moments de notre émission spécialement destinée aux Suisses de l’étranger!
Obligatoire depuis mi-septembre pour se rendre au restaurant, au cinéma, ainsi que dans la plupart des lieux publics en intérieur, le certificat Covid cristallise les tensions. Le peuple décidera de son avenir le 28 novembre.
«Le certificat Covid vous permet de vivre librement, d’aller au restaurant, au cinéma ou de passer les frontières. Où est la privation de liberté que dénonce le camp du non?», a questionné la députée socialiste Brigitte Crottaz, collègue de parti du ministre de la Santé Alain Berset.
Ce document crée «une fracture sociale» et discrimine de manière inacceptable les personnes qui ont choisi de ne pas se faire vacciner, considère pour sa part Jean-Luc Addor, député de l’Union démocratique du centre et opposant à la loi Covid-19.
- Revoir les meilleurs moments du débat ou l’entier de l’émission
- Le premier sondage de la SSR en vue de la votation du 28 novembre
- Les enjeux de la votation sur la loi Covid-19
L’été et l’automne 2021 auront été très Giacometti. Le célèbre sculpteur et peintre suisse était à l’honneur dans de nombreux lieux d’art déconfinés, en France et ailleurs.Une exposition au Musée de la Libération à Paris montre les portraits par l’artiste suisse d’un grand résistant communiste. Au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, Giacometti immortalise un héros de la Résistance, responsable des Forces françaises de l’Intérieur pendant la Libération de la capitale, le colonel Rol. Ce dernier se prête volontiers à d’interminables séances de pose avec le sculpteur.
L’artiste fait aussi des records d’audience à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, au Grimaldi Forum de Monaco, à l’Institut Giacometti à Paris ou encore à Porto. C’est un «retour en grâce» du sculpteur, analysent les spécialistes.
Mais pourquoi cette passion ravivée pour le sculpteur helvétique? «Giacometti est très aimé du grand public, peut-être parce qu’il n’a cherché ni les honneurs, ni le luxe, ni les voyages, mais qu’il a fait preuve au contraire d’une grande simplicité», analyse Catherine Grenier, directrice de la Fondation Giacometti et biographe de l’artiste.
- Lire l’article de mon collègue Mathieu van Berchem
- La pageLien externe de l’exposition au musée de la Libération
- Le siteLien externe de l’Institut Giacometti
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