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Soins intensifs

Aujourd’hui en Suisse

Suisses d’ici et de partout, bonjour,

2G pour «geimpt» ou «genesen» (eh oui, en Suisse, on parle majoritairement allemand) – soit vacciné ou guéri. Ce sera la règle dès lundi pour l’accès à la plupart des espaces publics. Fini le test que l’on faisait avant une sortie, juste pour accéder au resto ou à la boîte de nuit. La mesure est stricte, mais le Conseil fédéral a, comme d’habitude, assuré ses arrières, en la soumettant aux cantons avant de l’annoncer au public.

Certaines et certains attendaient sûrement un autre cadeau de Noël. Or c’est justement, dit-il, pour nous protéger à l’approche des Fêtes que le gouvernement prend ces mesures. Car les chiffres sont là, qui traduisent des faits. Et les faits, comme chacun le sait, sont têtus.

Bonne lecture,

Soins intensifs
Keystone / Gaetan Bally

On l’attendait, le Conseil fédéral l’a annoncé ce vendredi: dès lundi, les restaurants, espaces de culture, de sport ou de loisirs seront réservés aux personnes vaccinées ou guéries. Face à une situation sanitaire jugée préoccupante, la règle dite des «2G» restera en vigueur jusqu’au 24 janvier au moins.

Le «palier critique» des 300 patients en soins intensifs a été atteint lundi. C’est à partir de ce seuil que les ressources ne permettent plus une prise en charge optimale de toutes et tous. Et le nombre pourrait encore grimper jusqu’à 350 à 400 d’ici la fin de l’année.

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu’un participant à une réunion de plus de seize ans n’est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris. L’expérience montre que le risque d’infection est considérable dans le cadre privé, souligne le Conseil fédéral.

Le télétravail redevient en outre obligatoire, pour réduire les contacts. S’il n’est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d’une personne.

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Supermarché
Keystone / Martin Ruetschi

Devant l’Islande et la Norvège, la Suisse est le pays le plus cher d’Europe. Tout y coûte en moyenne 60% de plus que dans le reste du continent. Et en même temps que ces chiffres sort le rapport annuel sur l’image de la Suisse à l’étranger. Le pays garde sa bonne réputation, à peine égratignée par ses démêlés avec l’UE.

Chaque fois que les Européens dépensent 100 francs – pour l’alimentation, Internet ou chez le médecin – les Suisses en payent 171. Ce chiffre donne tout son sens à l’expression «ilot de cherté». Par ailleurs, le franc suisse, qui tend à se renforcer encore actuellement, est une des monnaies les plus chères du monde.

Cela n’empêche pas le pays de conserver sa bonne image à l’étranger, qualifiée de «positive et stable» dans le rapport annuel de Présence Suisse. En 2021, la couverture de l’actualité helvétique dans les médias étrangers s’est concentrée plutôt sur des sujets politiques. Le Sommet Biden-Poutine de Genève a été salué comme une avancée positive. Par contre, les relations entre Berne et Bruxelles, avec la rupture des négociations sur l’accord-cadre, ont valu à la Suisse des titres critiques dans les médias des pays voisins.

Conseil national
Keystone / Anthony Anex

Fin de la session d’hiver des Chambres fédérales. Les élues et les élus ont approuvé 21 objets en votations finales, dont l’un au moins sera attaqué par une demande de référendum. La gauche et les syndicats n’acceptent pas le passage de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans et s’emploieront à récolter les 50’000 signatures nécessaires pour que la réforme AVS21 soit soumise au verdict des urnes.


Le camp rose-vert entend aussi attaquer la révision de l’impôt anticipé sur les intérêts et le droit de timbre de négociation, dénoncée comme «un cadeau irresponsable pour les plus riches». De son côté, le mouvement Mass-Voll, opposé aux mesures de lutte contre le coronavirus, se tâte pour savoir s’il va lancer un nouveau référendum (ce serait le troisième) contre la révision de la loi Covid-19.

Cette session était également celle de mi-mandat pour les nouveaux parlementaires élus en 2019. La RTS tire un bilan pour les 26 Romandes et Romands. Qui sont les plus prolixes, qui sont les plus actifs? L’occasion de se rendre compte que visibilité ne rime pas forcément avec influence.

Eipesses
Thomas Kern/swissinfo.ch

Ça y ressemble, mais ce ne sont pas de vraies ruines. Unique en Europe, le site d’Epeisses, près de Genève, sert de terrain d’entraînement pour les sauveteurs du monde entier. Nous nous y sommes rendus pour assister à un exercice international, qui simule la situation d’un quartier après un fort tremblement de terre. Et le réalisme est poussé très loin.


À Epeisses, on a d’abord construit des maisons avant de les détruire à l’explosif. L’empilement de débris ressemble ainsi exactement à ce que l’on peut trouver après une guerre ou un séisme. Pour cet exercice de 48 heures, on a engagé des soldats pour jouer les blessés. Tout doit se passer comme si l’urgence était bien réelle.

Dans le domaine du sauvetage, les Suisses jouissent d’une solide réputation. Les quelque 700 experts du Corps suisse d’aide humanitaire interviennent un peu partout dans le monde après des conflits ou des catastrophes. Leur expérience et leur savoir-faire sont universellement reconnus.

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