Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

A moins d’une semaine des fêtes de fin d’année et à l’heure des nouvelles restrictions imposées par le Conseil fédéral, beaucoup de familles se questionnent sur la possibilité de réveillonner de manière sûre. Et le problème s’amplifie lorsqu’une partie de la famille vit à l’étranger, comme nombre d’entre vous, chères lectrices et chers lecteurs.

Quant au personnel soignant, il passera certainement cette période à soigner les malades du Covid. Une situation qui perdure et mine le moral de celles et ceux qui sont censés prendre soin de nous.

Malgré tout, et puisque ce sera ma dernière sélection pour 2021, je vous souhaite de passer de belles fêtes de fin d’année. Prenez soin de vous et des autres, et à l’année prochaine!

Keystone / Laurent Gillieron

Certaines mesures sanitaires sont imposées, d’autres sont de simples recommandations. Comment faire le tri? Et comment accueillir nos proches de manière sûre? A quelles règles devront se plier celles et ceux qui arrivent de l’étranger? Le Temps propose un petit guide pour que retrouvailles ne riment pas avec contamination.

L’Office fédéral de la santé publique recommande tout d’abord de limiter les risques avant les fêtes. Cela signifie rencontrer le moins de personnes possible. Quelques jours avant l’événement prévu, il serait sage de se faire tester «avec un test PCR, plus fiable, ou éventuellement avec un test rapide antigénique».

Si des membres de la famille arrivent de l’étranger, ils devront respecter certaines mesures qui s’appliquent sur le territoire suisse, notamment présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test rapide antigénique de moins de 24 heures, remplir un formulaire d’entrée, et éventuellement respecter une quarantaine. Les personnes ni vaccinées ni guéries devront réaliser un deuxième test 4 à 7 jours après leur arrivée.

Le jour de la fête, l’OFSP recommande un endroit spacieux que l’on puisse aérer, ou même un extérieur. Rappelons aussi que dès qu’une personne de plus de 16 ans n’est ni vaccinée ni guérie, la limite pour les rencontres est fixée à 10 convives, enfants compris.

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Keystone / Ennio Leanza

Épuisé par 21 mois de pandémie de Covid-19, le personnel soignant a signifié son ras-le-bol par l’intermédiaire d’une lettre ouverte au monde politique. La RTS est allée prendre le pouls dans plusieurs établissements romands.

Les témoignages recueillis par la RTS vont dans le même sens: épuisement, besoin de faire une pause… mais de nouveau variant en nouvelle vague, le personnel de santé n’en voit pas le bout. Cela se traduit dans tous les hôpitaux par des taux d’absence record – jusqu’à 15% en Valais.

La situation en constante évolution demande aussi une grande adaptation de la part des soignantes et soignants, qui doivent passer d’un service à l’autre en fonction des besoins. «Il y a de gros impacts sur les plannings, qui vont perturber à la fois la vie professionnelle et la vie familiale», explique Catherine Chenaud, responsable médicale du service de la santé du personnel aux HUG.

Infirmière dans le canton de Neuchâtel, Florence témoigne: «On a aussi le droit de dire qu’on en a marre. J’en ai vraiment marre». Trois fois vaccinée, elle vient de contracter le Covid pour la deuxième fois.

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Keystone / Martin Ruetschi

La Suisse possède l’une des législations les plus souples d’Europe en matière de lutte contre le tabac. Une initiative populaire soumise au vote le 13 février 2022 entend changer cela.

Parmi les deux millions de personnes accros à la cigarette en Suisse, environ 100’000 ont entre 15 et 19 ans. C’est pour protéger cette tranche de la population vulnérable à la publicité que de nombreuses organisations de promotion de la santé et de la jeunesse ont lancé l’initiative «Oui à la protection des enfants des jeunes contre la publicité pour le tabac».

Le texte veut ajouter la promotion de la santé des jeunes aux buts sociaux définis dans la Constitution suisse. Il demande également l’interdiction de «toute forme de publicité qui atteint les enfants et les jeunes» pour les produits du tabac.

Pour le Parlement, la demande est trop extrême. Il a élaboré un contre-projet indirect qui tient compte des besoins des milieux économiques. Il faut dire que l’industrie du tabac a le pied bien ancré en Suisse avec sur son sol les sièges sociaux, des centres de recherche ou des usines de production des principaux producteurs mondiaux de cigarettes.

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Keystone / Dai Kurokawa

Le Neuchâtelois Blaise Montandon a parcouru le monde grâce à sa carrière de manager dans l’hôtellerie de luxe. Le Temps brosse le portrait international de cet enfant du «Vallon».

Aux montagnes du Val-de-Travers, Blaise Montandon a rapidement préféré les villes et le bord de l’eau. Ajoutez à cela une furieuse envie de voyager et vous obtenez le cocktail qui a poussé le Neuchâtelois à faire l’école hôtelière de Lausanne.

Diplôme, mariage et enfants en poche, il saute le pas dix ans plus tard, avec un premier poste à Singapour. Suivent un petit retour en Suisse, puis la Thaïlande, le Maroc, et enfin le Vietnam, où il est aujourd’hui, à 61 ans, directeur général du Four Seasons Resort de Hoi An, sur la côte de la mer de Chine.

Blaise Montandon préfère voir les enrichissements de la vie d’expatrié que les concessions parfois difficiles à faire: «Pour mes enfants, pouvoir vivre dans des pays différents, avoir des amis d’horizons divers a certainement été un plus même si, pour eux, étant de père suisse et de mère néerlandaise, vivant en Asie et fréquentant l’école anglaise, il n’a pas toujours été aisé de s’identifier à une culture précise.»

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