Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Prenons un peu de hauteur avec des compagnies aériennes menacées par un trou d’air, les souvenirs laissés en Suisse par un dirigeable hautement inflammable, sans oublier le Père Noël entravé par les restrictions sanitaires.

Bon vent,

Keystone / Christian Charisius

Confrontées à l’émergence du variant Omicron, les compagnies aériennes européennes font face à une forte baisse des réservations, pointe Le Temps.

Comme le précise le quotidien, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a décidé jeudi d’annuler près de 33’000 vols, soit l’équivalent de 10% des liaisons prévues pour la période hivernale. La compagnie à bas coûts Ryanair a également réduit d’un tiers le nombre prévu de ses vols, après une forte diminution des réservations pour janvier, de 10 millions à 6 millions.

Les fermetures des frontières et les règles sanitaires ne sont pas seules en cause, précise Le Temps. Les compagnies sont aussi touchées dans leurs rangs. Lufthansa a aussi annoncé faire face à un grand nombre de pilotes malades.

Filiale de la compagnie allemande, Swiss annonce aussi un net recul des nouvelles réservations et une hausse des annulations. Une tendance que constate aussi l’aéroport de Genève, qui s’attend à voir passer moitié moins de passagers qu’en 2019. Dimanche, qui sera la journée la plus importante de la période, 33’000 passagers seront pris en charge. «C’est moitié moins que le trafic normal d’avant la pandémie», relève Ignace Jeannerat, porte-parole de Genève Aéroport.

• Un nouvel hiver compliqué s’annonce pour les compagnies aériennes (Le Temps/abonnésLien externe)

Eth-bibliothek Zürich/Luftschiffbau Zeppelin

Dans les années 30, le transport aérien naissant devait affronter un risque autrement redoutable: les aéronefs eux-mêmes.

Gonflés à l’hydrogène, les dirigeables étaient des bombes volantes. Ils offraient, néanmoins, un spectacle fascinant tant pour leurs passagers que leurs spectateurs restés au sol.

Emblématique de ces vaisseaux volants, le Graf Zeppelin connu la gloire des deux cotés de l’Atlantique, avant de prendre feu en 1937 lors d’un atterrissage dans la région de New York. Il sillonna aussi l’espace aérien de la Suisse entre 1929 et 1934, lors d’une septantaine d’excursions journalières et dont témoignent les photographies que nous vous présentons dans une galerie.

La fascination qu’exerçait ce dirigeable perfectionné n’échappa pas aux Nazis. Les hitlériens en firent un instrument de propagande privilégié au service du réarmement de l’Allemagne, interdit par le Traité de Versailles.    

• Quand le Graf Zeppelin fascinait la Suisse (swissinfo.ch)
• Histoire de l’aviation en Suisse (DHSLien externe)

Keystone / Laurent Gillieron

Le vieux barbu en tenue rouge peut encore terroriser les enfants qui s’en approchent. Mais ses apparitions font l’objet d’un certain nombre de restrictions liées à la propagation du Covid.

L’agence ATS l’a constaté en Valais où les stations comme les grands magasins ont encadré ses rencontres avec les tout-petits. Les centres commerciaux ont même fait appel à des agents de sécurité pour gérer les distanciations et limiter les accompagnants à un seul par enfant afin d’alléger les files d’attente, raconte l’ATS. Le Père Noël lui-même est tenu de désinfecter son costume régulièrement.

Et comme si cela ne suffisait pas, Le Temps nous annonce que Noël est un condensé de «fake news». Une manière de rappeler que ces fêtes entourant le solstice d’hiver sont un millefeuille de mythologies, chacune cherchant à s’approprier la magie de la précédente.

• Le Père Noël n’échappe pas à quelques restrictions sanitaires (ATS/swissinfo.ch)
• Noël, un condensé de «fake news» (Le Temps/abonnésLien externe)