Aujourd’hui en Suisse
Chères et chers Suisses de l’étranger,
Sabine Weiss, photographe suisse expatriée en France au sortir de la Seconde Guerre mondiale, s’est éteinte à l’âge de 97 ans. Je vous en parle parce qu’elle était la dernière représentante de l’école française humaniste, à laquelle appartenait notamment Robert Doisneau, parce qu’elle était ainsi une Suisse de l’étranger, mais aussi pour une raison plus personnelle.
En 2017, j’avais eu la chance de l’interviewer dans son appartement et atelier parisien, en compagnie de mon collègue photographe Thomas Kern. Cette rencontre reste l’une des plus marquantes de mon parcours journalistique. Sabine Weiss a su immortaliser, avec la même sensibilité, la vie quotidienne des gens ordinaires comme celle des grands de ce monde, en faisant preuve d’un mélange de force et de modestie qui ne peut que nous inspirer.
Bonne lecture,
La photographe franco-suisse Sabine Weiss est décédée à l’âge de 97 ans. Elle était connue pour ses photos du Paris des années 1950 et s’inscrivait dans l’école française humaniste, bien qu’elle ne s’en revendiquât pas.
«Une photographie réussie doit être simple et vous toucher», nous disait Sabine Weiss, lorsque nous l’avions rencontrée en 2017. Cette dernière n’aimait pas les étiquettes, que ce soit celle de photographe humaniste, de féministe ou même de celle d’artiste.
La photographe a su se faire une place dans un monde à l’époque exclusivement masculin, sans pourtant en faire un combat. «Je n’ai pas dû me battre pour cette liberté, je l’avais», disait-elle toutefois. Comme Robert Doisneau, Édouard Boubat ou Willy Ronis, Sabine Weiss y a immortalisé la vie simple des gens.
«J’ai fait de tout dans la photo», disait-elle. Peu de sujets ont en effet échappé à l’objectif de la photographe: publicité, mode, photos de personnalités, gens de la rue. «J’ai même photographié des personnes décédées à la morgue. À l’époque, c’était parfois la seule photo que l’on avait pour se souvenir de quelqu’un», nous avait-elle raconté.
- La dépêche de Keystone-ats sur le décès de Sabine Weiss
- Notre portrait réalisé en 2017
- Écouter Sabine Weiss dans notre diaporama audio
Les acquisitions de l’armée suisse n’ont pas fini de faire la Une. Après les controversés avions de combat, les forces aériennes songent aussi à renouveler une partie de leur flotte d’hélicoptères.
Certains hélicoptères de l’armée, notamment des Super Puma et des Cougar, arrivent en fin de course, rapporte la RTS. Selon un récent document du Département fédéral de la défense, un total de 24 appareils dits «de transport moyen» doivent être remplacés d’ici 2029-2030.
Plusieurs options d’achat sont à l’étude, dont l’acquisition d’appareils de transport lourd. Ces appareils gros porteurs seraient principalement déployés à l’étranger, dans le cadre d’opération de maintien de la paix. Le coût de ce type d’hélicoptère est de 100 millions de francs l’unité. Les débats s’annoncent animés.
La Suisse semble multiplier les problèmes aéronautiques. L’avion du Conseil fédéral a récemment été victimes de deux pannes, qui ont fait manquer des rendez-vous importants aux membres du gouvernement. Le Falcon 900 avait été acheté d’occasion au Prince Albert de Monaco pour 35 millions de francs en 2013.
- Lire l’articleLien externe de la RTS
- La dépêche de Keystone-ats sur les avions de combat
- La RTS a pu visiterLien externe l’appareil du Conseil fédéral
Comment l’année économique suisse se dessinera-t-elle? Nos journalistes spécialistes du domaine livrent leurs prévisions.
Après une solide reprise cette année (+3,5%), la Suisse devrait à nouveau connaître une croissance supérieure à la moyenne en 2022. Le marché du travail s’est quant à lui entièrement remis de la pandémie. Les entreprises ont actuellement du mal à trouver de la main-d’œuvre qualifiée.
Les inquiétudes concernent principalement le retour de l’inflation, actuellement plus élevée que prévu aux États-Unis et dans la zone euro. En cas de hausse des taux d’intérêt, la Banque Nationale suisse serait également mise sous pression. Si elle suivait le mouvement, le franc suisse deviendrait encore plus fort qu’il ne l’est déjà.
L’horlogerie suisse s’est refait une santé après les confinements de 2020, qui lui ont fait subir l’un des pires chocs conjoncturels de son histoire. La forte demande chinoise et américaine devrait permettre à l’embellie de se poursuivre en 2022, même si les incertitudes sont encore nombreuses.
- Lire l’article
- Notre point fort sur l’horlogerie suisse
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