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Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de l’étranger,

La Suisse les a évacuées de Kaboul, leur a peut-être sauvé la vie, mais ne les accueille pas à bras ouverts. Ces personnes ont travaillé pour la Confédération, mais elles se sentent désormais abandonnées par leur ancien employeur.

Le personnel afghan rapatrié vit pour l’instant dans des centres d’asile en Suisse, sans soutien de leurs ex-collègues de travail. La procédure est la même que pour les autres réfugiés.

Un accueil un peu froid pour des personnes qui ont parfois travaillé 20 ans pour notre pays. «Nous vivons, mais ce n’est pas une vie», commente l’une d’elles.

Jusqu’où va la responsabilité d’un État? C’est la question que pose cette histoire.

Bonne lecture,

© Keystone / Christian Beutler

Le personnel afghan rapatrié en Suisse se sent abandonné. Lors de la prise de Kaboul par les talibans en août, le Département fédéral des affaires étrangères a rapatrié 36 personnes qui travaillaient pour lui, désormais menacées par le nouveau gouvernement.

Aujourd’hui, la plupart de ces personnes et leurs familles se trouvent dans des centres de migrants, rapportent les journaux du groupe CH Media. Depuis leur arrivée en terres helvétiques, elles n’ont presque plus eu de contact avec leurs anciens employeurs et attendent d’être réparties dans les cantons pour la suite de leur intégration.

«Notre histoire ne joue plus aucun rôle, nous sommes simplement des réfugiés comme tous les autres», constate Haidari. «J’ai travaillé près de vingt ans pour la Suisse, et voilà comment on me remercie. Cela me rend triste», ajoute Mohammad.

Avec la décision d’accepter un visa humanitaire, le personnel de la Confédération a aussi dû renoncer à son emploi. Il reçoit certes des indemnités de départ, mais celles-ci atterrissent directement dans les caisses des services sociaux.

Keystone / Michael Buholzer

Alors que les autorités réfléchissent déjà à de nouvelles mesures pour lutter contre Omicron, le complotisme lié au Covid-19 donne du fil à retordre aux services de prévention de l’extrémisme et de la radicalisation.

Une partie des complotistes préconisent ou commettent des actes de violence. Les autorités ont constaté une hausse de tels cas au cours de la pandémie. La Ville de Berne a même publié une marche à suivre pour les proches de ces personnes.

«Les prochaines mesures possibles seront des fermetures», a d’ores et déjà annoncé Alain Berset mercredi. Le ministre de la Santé estime cependant que le moment n’est pas encore venu de les appliquer. Pour l’instant, la situation actuelle des hôpitaux ne justifie pas de prendre des décisions aussi brutales que la fermeture des restaurants et lieux de culture.

Certains cantons ont toutefois décidé de serrer la vis. C’est notamment le cas de Genève, où seules les personnes guéries ou vaccinées depuis moins de quatre mois seront exemptées de quarantaine lorsqu’elles vivent avec une personne positive au Covid.

Oat-ly

Et comme l’actualité de cette fin d’année n’est pas toujours facile à digérer, je vous propose un sujet plus léger. Le lait d’avoine connaît un succès croissant comme alternative au lait de vache. 

La croissance rapide du marché du lait d’avoine incite beaucoup de monde à s’y lancer. Emi, le plus grand fabricant de produits laitiers en Suisse a franchi le pas, mais également de plus petits acteurs.

Par amour des animaux, le paysan bernois Urs Marti a décidé de ne plus traire ses vaches. À la place, il produit du lait d’avoine, céréale qu’il cultive lui-même. «L’avoine est facile à cultiver, très robuste et ça n’a pas besoin de beaucoup d’engrais», commente l’agriculteur.

La tendance va même plus loin, puisqu’on compte déjà une septantaine de paysannes ou paysans véganes en Suisse alémanique. Fini la viande ou le lait animal. À la place, ces personnes produisent des légumes, du lait d’avoine ou encore des pois chiches.

Corinna Staffe

Le 13 février, le peuple suisse se prononcera sur quatre objets: train de mesures en faveur des médias, droit de timbre, expérimentation animale et publicité pour le tabac. Un menu copieux pour les premières votations fédérales de 2022.

Le référendum sur l’aide aux médias promet d’alimenter les débats. Le gouvernement et le Parlement ont élaboré un projet pour soutenir davantage les journaux, radios, télévisions et médias en ligne, afin de garantir leur qualité et leur diversité. Le camp du non craint toutefois de voir les médias perdre leur indépendance.

Le second référendum concerne la suppression d’un impôt sur les grandes entreprises. Les adversaires sont dans le camp de la gauche et des syndicats, qui estiment que la mesure ne profitera qu’aux plus riches.

Le Souverain se prononce encore sur une initiative populaire qui veut restreindre la publicité du tabac. Une proposition qui n’est pas du goût des milieux économiques et bien sûr des cigarettiers établis en Suisse. Le dernier objet est une autre initiative qui veut interdire l’expérimentation animale.

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Modéré par: Katy Romy

Doit-on recommencer les essais de vote électronique en Suisse?

Depuis 2019, plus aucun système d’e-voting n’est disponible en Suisse. Une grande majorité de la population suisse, 84%, est pourtant favorable au vote électronique, selon un sondage du cabinet de conseil Deloitte. Qu’en pensez-vous? Votre avis nous intéresse.

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