Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Le 11 février est la Journée internationale des femmes et des filles de science. Je vous propose donc de célébrer leurs accomplissements malgré les obstacles dans cette sélection du jour.
Au menu: portraits, témoignages et statistiques pour mieux saisir les enjeux de l’inclusion des femmes dans le domaine des sciences.
Bonne lecture,
Je vous parlais hier des femmes sous-représentées dans la banque privée; et bien, elles le sont aussi dans les postes clés du monde académique suisse.
Selon les derniers chiffres de la Commission européenne, elles ne représentent que 24% du corps professoral des universités en Suisse (26% pour l’UE). Ce constat est encore plus marqué dans les disciplines scientifiques (STEM) où la proportion des femmes professeures n’atteint pas 20%. Les stéréotypes culturels sont entre autres pointés du doigt.
Toutefois, les choses évoluent. Des instituts de recherche et fondations tentent par divers subsides, programmes de mentorat et aides à la garde d’enfants d’inverser la tendance. Les chiffres à l’engagement donnent espoir. L’EPFZ et l’EPFL ont par exemple engagé 36% et 33% de femmes entre 2018 et 2020.
Mais plusieurs chercheuses affirment à swissinfo.ch qu’un réel changement culturel est nécessaire. «La diversité favorise la science», rappelle Cristina Benea-Chelmus, professeure assistante à l’EPFL.
- L’article de swissinfo.ch
- Rapport «She Figures»Lien externe (Commission européenne, anglais)
Je vous propose de découvrir le portrait de quatre femmes scientifiques en Suisse qui sont à la pointe dans leur domaine.
Vous lirez comment Margarita Chli, professeure à l’EPFZ, s’inspire de la nature pour permettre aux robots de comprendre le monde qui les entoure; ou encore comment l’épidémiologiste moléculaire Emma Hodcroft de l’Université de Berne fait la chasse à la désinformation sur le thème de la pandémie.
Je vous propose également de découvrir en vidéo Deborah Müller, candidate astronaute à l’Agence spatiale européenne (ESA). L’ingénieure et cadre chez RUAG a passé le premier stade du concours et pourrait devenir un modèle pour d’autres femmes en Suisse.
L’ESA encourage les candidatures féminines dans sa nouvelle campagne de recrutement.
- Les quatre portraits par mes collègues Sara Ibrahim et Helen James.
- «Les femmes dans l’espace» par ma collègue Julie Hunt
Sur le thème de l’innovation toujours, la Suisse maintient son rang pour les dépôts internationaux de brevets.
Malgré une hausse de 6%, le pays reste à la huitième place avec 5300 demandes, indique l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) basée à Genève.
Si les demandes à l’international de brevets ont augmenté l’année passée, l’effet de la pandémie n’est pas encore tout à fait clair. Il faut en effet 18 mois pour que les dépôts soient rendus publics.
La Chine se hisse au sommet du classement, suivie par les États-Unis et le Japon. La plupart de ces requêtes sont liées aux nouvelles technologies.
- L’articleLien externe de la RTS
- La dépêcheLien externe de l’ONU
Nouvelle importante pour les Suissesses et Suisses de l’étranger: la néo-banque Yapeal change sa stratégie.
Nous vous parlions récemment des néo-banques telles que Yapeal comme solution pour les Suissesses et Suisses expatriés qui rencontrent des difficultés pour ouvrir un compte bancaire en Suisse.
Yapeal renonce désormais à sa stratégie, révèle le journal économique Handelszeitung. Les comptes de la fintech ne seront plus que commercialisés par des partenaires.
Ce n’est toutefois pas la fin pour Yapeal, déclare son chef. Les coopérations – entre autres avec des organisations d’expatriés suisses – ont le vent en poupe.
- L’articleLien externe de la Handelszeitung
- L’articleLien externe de Inside Paradeplatz
- Notre article sur Yapeal
- Notre article sur les néo-banques
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