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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La crise alimentaire mondiale actuelle pousse des millions de personnes à travers le monde – souvent rendues particulièrement vulnérables aux chocs en raison du réchauffement climatique, de la guerre et de la pandémie – dans une situation désastreuse.

Mes collègues analysent aujourd’hui les chiffres de l’Office fédéral de l’environnement. Il en ressort que la Suisse gaspille encore énormément de nourriture, ce qui contribue au manque de ressources et aux émissions de gaz à effet de serre.

Le moment est donc propice à l’introspection, et à l’inspection du fond de nos frigos.

Bonne lecture,

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© Keystone / Gaetan Bally

Que faire contre le gaspillage alimentaire sachant qu’un tiers de ce qui est produit finit à la poubelle? Mes collègues Jonas Glatthard et Ester Unterfinger vous proposent un tour de la question en chiffres et en images.

Le gaspillage alimentaire est une arme à double tranchant puisqu’il prive de nourriture ceux qui – en raison du changement climatique – manquent à manger et contribue lui-même aux émissions de gaz à effet de serre.

La Suisse vise à réduire de moitié ses déchets alimentaires d’ici 2030. Mais selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les mesures actuelles ne suffisent pas à rendre cet objectif réalisable. Mais par où commencer?

Le volume de déchets évitables est le plus marqué en Suisse dans le secteur de la transformation, puis chez les ménages et dans l’agriculture. «On observe clairement que le gaspillage est beaucoup plus important en fin de chaîne alimentaire dans les pays industrialisés», explique Claudio Beretta, chercheur à l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW).

De nombreuses actions peuvent donc être prises par les consommatrices et consommateurs finaux. Acheter moins, mieux prévoir ses achats et vérifier si certains produits restent comestibles après leurs dates de péremption sont des astuces simples et efficaces que le chercheur recommande.

OMC
Keystone / Martial Trezzini

La Suisse est-elle prête à entrer en matière sur une dérogation temporaire sur les brevets des vaccins Covid-19? Selon les informations du Temps, des indices pointent en ce sens.


La dérogation vise à accroître la production de vaccins et à en faciliter l’accès dans les pays à faible revenu. Mais pour Berne, la mesure risque avant tout de décourager l’innovation. Le sujet – d’abord mis sur la table par l’Inde et l’Afrique du Sud – fait l’objet de discussions multilatérales depuis 18 mois au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Repoussée plusieurs fois en raison de la pandémie, la 12e Conférence ministérielle – organe décisionnel de l’OMC – doit se tenir en juin à Genève. Un projet d’accord mené par les États-Unis, l’Union européenne, l’Inde et l’Afrique du Sud est actuellement sur la table.

La Suisse dit être prête à se montrer «constructive» et déclare que «la propriété intellectuelle n’est qu’un élément» d’une discussion plus large sur l’accès aux biens médicaux essentiels, indique Le Temps. Pourquoi ce changement d’attitude?

Un ancien diplomate suisse estime que la Suisse pourrait craindre d’être isolée, surtout depuis que l’UE – d’abord opposée à toute dérogation – a rejoint la table des négociations. La Suisse et le Royaume-Uni sont les seuls pays ouvertement opposés à cette mesure.

L’industrie pharmaceutique, un poids lourd économique en Suisse, reste également opposée. Pour elle, les capacités de production existent et suffisent, l’accent devrait plutôt être mis sur la distribution aux pays en besoin.

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Keystone / Federico Gambarini

Le Conseil national a décidé mardi que la TVA sur les produits d’hygiène menstruelle devrait être abaissée de 7,7% (taux normal) à 2,5% (taux réduit). La RTS consacre un reportage au sujet.


La décision est un symbole fort, même si le Conseil d’État doit encore la confirmer. Les tampons et les serviettes hygiéniques devraient désormais être considérés comme des biens de première nécessité – au même titre que la litière pour chat, les fleurs coupées, ou les engrais.

107 députés se sont exprimés en faveur de la révision de la loi. 70 étaient opposés, dont une partie de la droite. «Il faut rester restrictif dans la liste des produits à taux réduits. Sinon, où placer la limite? Après les tampons et les langes, on trouvera toujours d’autres produits», a déclaré le conseiller national UDC Thomas Burgherr.

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Keystone / Martial Trezzini

La sortie de crise est-elle en vue pour le secteur hôtelier en Suisse? Le téléjournal de la RTS s’intéresse à une vague de nouvelles ouvertures dans le secteur.


Une vingtaine d’hôtels vont ouvrir leurs portes d’ici fin 2022 dans les villes de Suisse – de Genève à Zurich, en passant par Sion – un enchaînement record, selon l’Office du tourisme suisse. Ils répondent à la demande du tourisme d’affaires.

Plusieurs investisseurs étrangers, attirés par des placements immobiliers, se cachent derrière ces ouvertures. La chaîne française Accor avait annoncé à l’été 2021 l’ouverture de près de 40 établissements en deux ans.

Les hôtels semblent donc prêts. La clientèle, elle, n’est pas encore tout à fait au rendez-vous. «On a une offre supérieure à la demande actuellement, mais nous misons sur un futur proche, avec un développement de congrès associatifs, d’évènements, du culturel et du loisir, qui permettra de remplir les établissements en 2023, 2024 et 2025», déclare Gilles Rangon, président de la Société des hôteliers genevois.


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