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Malgré la fin du secret bancaire, la Suisse fait toujours figure de mauvais élève dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Elle n’est toutefois pas la seule.

Dans cette sélection, nous parlerons aussi d’un projet étudiant salué par Bertrand Piccard et de la chirurgie esthétique, dont les erreurs sont payées par la collectivité.

Bonne lecture,

Keystone / Tsvangirayi Mukwazhi

Le blanchiment d’argent représente toujours une menace pour la société, et ce à un niveau plus ou moins équivalent à l’année dernière, tant dans le monde qu’en Suisse. Telles sont les conclusions d’une nouvelle étude de l’Institut bâlois sur la gouvernance.

Les États disposent certes de plus d’outils pour lutter contre la criminalité économique, mais il leur manque la volonté politique pour le faire, relève le Basel AML Index, publié mardi. Les pays ne coopèrent pas non plus suffisamment entre eux.

La Suisse est considérée comme le huitième pays le plus susceptible d’abriter de l’argent sale, sur 31 pays de l’Union européenne et d’Europe occidentale. Bien qu’elles aient mis fin au secret bancaire et adhéré à des normes internationales plus rigoureuses en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, les banques suisses se voient toujours reprocher de laisser passer trop d’argent sale dans leurs coffres.

Au niveau mondial, la guerre en Ukraine aura des effets négatifs et positifs sur la lutte contre le blanchiment d’argent, estime Kateryna Boguslavska, cheffe de projet du Basel AML Index. D’un côté, le conflit a mis en lumière les lacunes existantes et encouragé les États à lutter contre ce type de criminalité. De l’autre, l’isolement de la Russie entrave les efforts pour traquer l’argent sale.

  • Lire l’article de mon collègue Matthew Allen
  • Le lienLien externe vers le Basel AML Index (en anglais)
  • Mon article sur la révision de la loi sur le blanchiment d’argent en 2021

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Discussion
Modéré par: Matthew Allen

Quelles mesures les Etats devraient-ils prendre pour prévenir l’évasion fiscale?

Les pays doivent-ils se montrer plus sévères à l’égard des banques et autres intermédiaires de malversations financières?

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swissinfo.ch

Un avion électrique construit par des étudiant-es de l’École polytechnique fédérale de Zurich a volé pour la première fois à Dübendorf, dans le canton de Zurich. Le projet innovant est salué par l’aventurier suisse Bertrand Piccard.

Les batteries de l’engin constituent le principal défi posé à la vingtaine d’étudiant-es: disposées dans l’aile, elles pèsent 224 kilos. L’appareil dispose ainsi d’une autonomie d’environ une heure, pendant laquelle il peut parcourir 180 kilomètres. C’est un début qui est amené à évoluer.

Un prochain groupe d’étudiant-es aura pour tâche de développer une propulsion à l’hydrogène, avec des piles à combustible, qui produisent directement de l’électricité à partir de la réaction d’oxydation de l’hydrogène. Il s’agit d’un projet à objectif, qui permet aux jeunes de mettre en pratique leurs connaissances théoriques, mais qui ne s’achève pas une fois que ceux-ci ont quitté l’école.

«Notre but avec Solar Impulse était de montrer que les technologies propres pouvaient permettre de réaliser des buts a priori impossibles. Notre plus belle récompense est maintenant de voir des projets qui s’inspirent de cet esprit», commente Bertand Piccard, qui a bouclé le premier tour du monde zéro émission à bord de l’avion Solar Impulse en compagnie du pilote André Borschberg.


Keystone / Jens Schierenbeck

Les hôpitaux suisses doivent traiter de plus en plus de patient-es qui souffrent de complications à la suite d’une opération de chirurgie esthétique. Une tendance qui fait grimper les coûts de la santé.

La liposuccion ou le lifting des tissus sont à la mode. De plus en plus de personnes recourent à la chirurgie esthétique. Malheureusement, le résultat n’est pas toujours un succès. À l’hôpital de Zurich, par exemple, 50 à 60 patient-es sont traitées chaque année pour des complications aiguës.

Les coûts de ces soins sont pris en charge par l’assurance maladie de base. Les opérations de chirurgie esthétique ratée sont donc finalement payées par la collectivité. «L’un des principes fondamentaux de l’assurance maladie est que les frais de guérison sont en principe payés sans condition – c’est-à-dire indépendamment des choix de chacun», explique le responsable de la communication de la faîtière des assurances maladie santésuisse, Matthias Müller.

Ce sont les chirurgiens-ennes esthétiques qui devraient être tenu-es responsables de leurs erreurs et des traitements qu’elles nécessitent, estime Matthias Müller. Problème: la causalité est souvent difficile à prouver, en particulier lorsque l’opération a eu lieu à l’étranger, ce qui est souvent le cas. Selon une évaluation de l’hôpital de Zurich, 80% des partient-es présentant des complications aiguës ont été opérés à l’étranger.

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