Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
L’Internet est au cœur de cette sélection du jour. De la façon dont il permet aux populations de s’émanciper, à la manière dont il permet aussi aux pouvoirs autoritaires d’accroître leur répression.
Bonne lecture,
Le mouvement des protestations contre le régime des mollahs en Iran s’étend en Suisse. Ma collègue Melanie Eichenberger s’est entretenue avec certaines de ses figures principales.
Maryam Banihashemi est une spécialiste des réseaux sociaux originaire d’Iran. Elle est exilée en Suisse depuis six ans. Depuis le début des protestations, il y a presque un mois, elle est devenue le visage de la résistance iranienne en Suisse.
Son objectif: montrer au peuple iranien que le monde prend en compte ses revendications. Mais aussi, convaincre les autorités et les organisations suisses d’agir. «Le changement doit se produire dans le pays lui-même, mais nous devons les aider à trouver la force de continuer», déclare-t-elle.
La semaine dernière, le président de la Confédération Ignazio Cassis est sorti du silence pour critiquer le régime iranien, sans prévoir de sanctions supplémentaires. Une attente jugée trop longue par de nombreuses et nombreux exilés iraniens.
- «Internet, une arme dans les manifestations en Iran» (Melanie Eichenberger, swissinfo.ch)
L’Internet mondialisé tel que nous le connaissons va-t-il disparaître? Mon collègue Giannis Mavris a posé la question à l’analyste en sécurité Kevin Kohler.
Si les premières politiques Internet de la plupart des États ont été marquées par un laisser-faire, aujourd’hui, de nombreux gouvernements, dont la Chine et la Russie souhaitent reprendre le contrôle de la toile, estime l’expert du Center for Security Studies de l’École polytechnique fédérale de Zurich.
Un changement de cap qui s’explique par une prise de conscience de l’importance stratégique de l’Internet. Pour autant, il est difficile de fracturer le web. Son contenu peut relativement facilement être censuré, mais se défaire de son infrastructure reste compliqué. Car selon l’expert, la plupart des pays n’ont pas la possibilité d’intervenir sur le plan technologique.
- «À long terme, la menace d’une fragmentation d’Internet se dessine» (Giannis Mavris, swissinfo.ch)
L’école obligatoire suisse devrait engager jusqu’à 76’000 enseignantes et enseignants d’ici 2031, selon les prévisions de l’Office fédéral de la statistique (OFS).
C’est au niveau primaire que les besoins sont les plus élevés. Entre 43’000 et 47’000 nouvelles personnes seront nécessaires entre 2022 et 2031. Au niveau secondaire, les prévisions se situent entre 26’000 et 29’000 personnes. Une hausse des effectifs nécessaires qui s’explique par la croissance démographique et les départs à la retraite.
L’OFS estime qu’environ 34’000 titres d’enseignants pour le primaire devraient être délivrés par les hautes écoles pédagogiques, de quoi créer un décalage potentiel entre les besoins et l’offre. L’OFS n’indique pas d’estimation du nombre de personnes formées pour le secondaire en raison de la diversité des formations suivies pour accéder à la profession à ce niveau.
La radio suisse fête aujourd’hui ses 100 ans. Le Temps et la RTS y consacrent des dossiers et articles historiques.
C’est à Lausanne que l’émetteur du Champ de l’Air (600 kilos, aujourd’hui exposé à Soleure) a diffusé sa première émission: un petit concert improvisé. C’était le 14 octobre 1922.
Une date qui a fait l’objet d’intenses recherches pour être retenue comme une première historique. Car la date était d’abord fixée au 26 octobre, une erreur dont les historiens ne se sont rendus compte qu’à l’approche du centenaire.
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