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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

L’affaire qui fait scandale en ce mercredi est celle relatée par nos collègues de la radio publique alémanique SRF, qui révèle que des mariages forcés auraient eu lieu à Berne.

Une pratique que l’on pourrait croire éculée en Suisse, tout comme celle de la corruption. Or s’agissant de cette dernière non plus il n’en est rien, comme le montre le tout frais sorti Indice Global de corruption.

Et pour terminer sur une note plus positive, je vous propose une histoire de gros chaton.

Bonne lecture,

maison religions berne
Keystone / Peter Klaunzer

Un imam a célébré une douzaine de mariages forcés dans la mosquée de la Maison des religions à Berne. L’affaire a été révélée par l’émission «Echo der Zeit» de la radio publique suisse alémanique SRF.

Selon les premières constations, l’imam n’aurait pas vérifié avant chaque célébration si les conditions étaient remplies pour un mariage religieux. Il aurait ainsi violé la primauté du mariage civil. La Maison des religions a fait savoir dans un communiqué publié mardi soir qu’elle «condamne fermement cette pratique».

Toujours selon le communiqué, une telle affaire montre que l’association musulmane de la Maison des religions n’est pas suffisamment au courant des bases légales. L’institution interreligieuse entend désormais clarifier quelles mesures seront nécessaires «pour que de telles pratiques ne se reproduisent plus».

La Maison des religions loue ses locaux à cinq communautés religieuses, qui sont des associations indépendantes et exploitent les lieux sous leur propre responsabilité et à leurs frais. Son financement est assuré par des fonds publics et privés.

drapeau suisse au qatar
© Keystone / Laurent Gillieron

Les élites économique et politique suisses ne cachent pas leur désir de conclure des accords commerciaux lucratifs avec le Qatar, et ce malgré les nombreuses critiques à l’encontre du pays hôte de la Coupe du monde football 2022.

Avec un volume d’échanges totalisant 708 millions de francs suisses en 2021, le Qatar n’est que le cinquième partenaire commercial de la Suisse au Moyen-Orient. Il est en revanche devenu le premier client de l’industrie de l’armement helvétique. Sur fond de crise énergétique et de guerre en Ukraine, la Suisse lorgne également sur le gaz liquéfié qatari.

De son côté, le Qatar investit pour des milliards de francs en Suisse. Il a par exemple acheté plusieurs hôtels de luxe et détient 5% du capital de Credit Suisse. Mais les intérêts qataris en Suisse ne se limitent pas aux affaires. L’émirat a financé des mosquées et des centres islamiques en Suisse et dans d’autres pays européens et a, depuis Genève, essayé de se façonner une image de champion de la transparence.

Selon le Département des affaires étrangères, la Suisse «aborde régulièrement les questions relatives aux droits de l’homme» lors de fréquents échanges bilatéraux. Ces discussions «ouvertes» seraient possibles précisément en raison des bonnes relations entre les deux pays. Mais au sein de la population, la fierté de voir l’équipe nationale se qualifier pour le tournoi de football se mêle à l’inquiétude liée au bien-être des travailleurs migrants. De nombreuses villes ont d’ailleurs choisi de ne pas organiser de visionnage public des matchs.

système prévoyance suisse
swissinfo.ch

Les femmes sont les plus touchées par l’absence de 2e pilier. Les emplois peu rémunérés et à temps partiel, justement majoritairement occupés par des femmes, ne peuvent prétendre à une caisse de pension. Le parlement veut changer la donne mais tarde à trouver des solutions.

En Suisse, 40% des personnes retraitées ne touchent pas de rente LPP (loi sur la prévoyance professionnelle) – ou 2e pilier. C’est ce que révèlent des chiffres de 2020 récemment publiés par l’Office fédéral de la statistique (OFS). Ce phénomène clairement genré puisque, parmi les femmes de plus de 65 ans, 50% n’ont pas de 2e pilier, contre moins de 30% chez les hommes. 

En 1985, la LPP a rendu obligatoire la cotisation à un 2e pilier, exception faite des petits salaires (moins de 21’510 francs par an en 2022). En cotisant moins, ces personnes se retrouvent avec leur seule AVS pour vivre à la retraite. C’est aussi le cas de ceux qui ont retiré leur capital afin de lancer une affaire ou acquérir un logement.

Lors de la prochaine session parlementaire qui débute fin novembre, le Conseil des États se penchera sur la question. «Il est très difficile de trouver une solution satisfaisante, parce qu’on ne veut pas que les bas salaires perdent encore plus chaque mois», indique le conseiller national Thomas Aeschi (UDC/ZG). Pour Ada Marra (PS/VD), accéder à un 2e pilier est fondamental, «mais pour les tout petits revenus, il n’y aura pas de miracle», se désole-t-elle.

argent suisse
© Keystone / Gaetan Bally

L’Indice Global de Corruption (GCI) 2022 vient de paraître. La Suisse chute dans le classement et passe du 12e au 20e rang mondial.

Même si la Suisse figure toujours parmi les pays les plus performants, elle perd 8 places en un an. L’entreprise suisse Global Risk Profile, qui édite chaque année le GCI, explique cette chute par «une perception de corruption un peu plus élevée cette année par rapport à l’année dernière». Dans la sous-catégorie «corruption» , la Suisse passe du 6e au 9e rang.

Par ailleurs, les risques liés à la criminalité en col blanc restent bien supérieurs en Suisse que dans beaucoup d’autres pays européens. Dans ce deuxième sous-indice, la Suisse occupe le même rang que l’année dernière (47e) – une performance bien inférieure à la France (5e), l’Espagne (8e), le Royaume-Uni (16e), le Portugal (17e) ou l’Allemagne (27e).

La Norvège prend pour la première fois la tête du classement. Suivent la Finlande, la Suède, le Danemark et l’Estonie. Le Sud-Soudan, le Yémen, la République Démocratique du Congo, la Corée du Nord et la Syrie arrivent en queue du GCI 2022.

tigresse Sangha
RTS

Un bébé tigre rejeté par sa mère a trouvé refuge dans un parc animalier du Jura bernois. Devenue adolescente, la jeune tigresse s’intègre progressivement aux autres félins.


Sangha est née en France dans une famille d’entraîneurs d’animaux, mais à trois mois elle a été rejetée par sa mère. Son ancien propriétaire se produisait en spectacle avec un couple de tigres de Bengale, or il n’avait pas l’intention d’élever de nouveaux félins.

Sangha a pu être recueillie par le parc animalier de Crémines. Son directeur Marc Zihlman est devenu la maman de substitution du bébé tigre, restant jour et nuit avec sa protégée pour lui donner le biberon et lui prodiguer le contact physique nécessaire. «Autant vous dire que je n’ai pas beaucoup dormi durant cette période», avoue le soigneur au micro de la RTS.

Les animaux présents au parc proviennent à plus de 90% de sauvetages d’animaux, de saisie et d’abandon. Les fonds nécessaires à leur prise en charge sont alloués par la fondation Sikypark, qui s’occupe de la collecte auprès de différents sponsors et de trouver des parrainage.

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