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UDC

Aujourd’hui en Suisse

Chers compatriotes, d’ici et de l’étranger,

Il y a 30 ans, 50,3% des Suisses disaient non à l’Espace Économique Européen (EEE). «Dimanche noir» pour certains, ce jour marque aussi le début de l’envolée de ce qui était alors un petit parti agrarien: l’UDC, dynamisée par la verve (et les millions) de son idéologue Christoph Blocher. Donc forcément, on va beaucoup parler ces jours de la formation de la droite conservatrice et nationaliste qui se nomme elle-même et qu’on a pris l’habitude de nommer «le premier parti du pays».

Mais est-ce vraiment aussi simple?

Bonne lecture et excellent week-end,

UDC
Thomas Kern/swissinfo.ch

Il y a 30 ans, le refus (de justesse) d’entrer dans l’EEE marquait le début de l’ascension de l’UDC. Le souvenir de ce premier succès reste central dans l’identité du parti de la droite nationaliste. Nous sommes allés le constater à Bâle-Campagne et sur la côte dorée zurichoise.

À l’époque du vote sur l’EEE, tous les partis étaient divisés. Mais à l’UDC, les opposants, réunis autour de Christoph Blocher, étaient majoritaires. Cette campagne de votation, menée sur le modèle du «nous contre tous les autres», est ainsi devenue la première de ce qu’on a nommé depuis l’UDC «blochérienne». Et la recette a fait ses preuves.

Pour l’UDC, entrer dans l’EEE, c’était s’asseoir dans l’antichambre de l’UE. Aujourd’hui, l’idée d’une adhésion ne séduit presque plus personne. Mais le parti a conservé sa rhétorique musclée, comme on a pu l’entendre de la bouche du président de la section bâloise Dominik Straumann: «La gauche-verte a créé des conditions dignes d’une porcherie qui non seulement mettent en danger notre Suisse, notre succès, notre prospérité, mais les détruisent» (sic).

L’UDC est depuis devenue la formation politique la plus forte du Conseil national, la Chambre basse du parlement fédéral, avec 53 sièges sur 200. Mais si l’on prend en compte – en plus des Chambres fédérales – les élu-e-s des communes et des cantons (particulièrement importants dans le système fédéraliste de la Suisse), le premier parti du pays reste celui qui historiquement l’a construit, soit le Parti libéral-radical. Il est suivi du Parti socialiste… et l’UDC arrive en troisième position.

Barrage
Keystone / Jean-christophe Bott

Les lacs de retenue des barrages suisses sont pleins, et ce n’est pas dû à des pluies exceptionnelles. Les exploitants font des réserves face au risque de crise de l’électricité cet hiver. Alors que normalement, le niveau des lacs baisse en automne, cette année, il a augmenté pour atteindre 85,4% de la capacité maximale.


Avec 10,7 points de plus que le niveau moyen enregistré entre 2000 et 2021, les lacs d’accumulation retiennent en ce moment environ 900 GWh de plus qu’habituellement. Cette différence pourrait compenser trois semaines d’importations d’électricité cet hiver. Le remplissage s’explique en partie par la réserve stratégique mise en place par le Conseil fédéral. Ce dernier a procédé cet automne à un appel d’offres afin de bloquer 400 GWh à travers le pays, qu’il peut solliciter en cas de pénurie.

Mais les exploitants agissent surtout en fonction des prix du marché. Et ce sont les prévisions pour cet hiver qui les poussent à remplir au maximum leurs bassins d’accumulation. «Les prix sont en ce moment plus élevés pour le premier trimestre 2023 que pour la fin de l’année 2022 et incitent ainsi à garder l’eau dans les lacs», explique une porte-parole d’Alpiq, l’un des principaux fournisseurs du pays.

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Discussion
Modéré par: Patricia Islas

Quelles mesures devraient être mises en place dans votre région pour économiser de l’énergie cet hiver?

Si vous habitez en Suisse ou en Europe, quelles mesures devraient, selon vous, être mises en place pour économiser de l’énergie cet hiver? Comment les mesures envisagées pour compenser d’éventuelles pénuries d’énergie sont-elles perçues dans votre entourage? Avez-vous réfléchi à des solutions pour réduire votre propre consommation de gaz ou d’électricité dans votre foyer? Le…

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Déclaration d impôts
Keystone/ennio Leanza

Le Conseil fédéral a mis en consultation son projet d’imposition individuelle. À terme, tous les contribuables devraient remplir une déclaration. Le projet vise deux buts: inciter les conjoints à travailler davantage et promouvoir l’égalité des chances entre femmes et hommes.


L’imposition individuelle des époux mettra fin à la «pénalisation du mariage» qui voit certains couples mariés payer plus d’impôts que les couples de concubins. Pour garantir une imposition équilibrée, le Conseil fédéral propose différentes mesures, comme le relèvement de la déduction pour enfants ou une nouvelle déduction pour les personnes seules et les familles monoparentales.

L’imposition individuelle doit être prévue à tous les niveaux de l’État. Les cantons seront chargés de la mettre en œuvre aux niveaux cantonal et communal. La fixation des barèmes relèvera de la seule autonomie des cantons. Le Conseil fédéral s’attend à une baisse d’un milliard de francs des recettes de l’impôt fédéral direct. Les conséquences de la réforme sur les impôts cantonaux ne sont pas connues.

TV
© Keystone / Peter Klaunzer

Vous résidez à l’étranger et vous regardez les chaînes de la SSR via une antenne parabolique? Dès l’année prochaine, cela vous coûtera un peu plus cher. Selon le diffuseur national, cette augmentation concerne quelque 3600 expatrié-e-s suisses, établi-e-s majoritairement en Europe.


La carte qui permet de décrypter les programmes va passer de 60 à 75 francs pour les nouvelles cartes et de 20 à 25 francs pour les renouvellements. À cela s’ajoute une contribution aux frais de distribution de 120 francs par an ainsi que la TVA du pays de résidence. Au total, la contribution pour les programmes de la SSR à l’étranger s’élèvera donc entre 145 et 195 francs, hors TVA. En contrepartie, les Suisses à l’étranger ne paient pas la redevance dite Serafe, qui coûte 365 francs par an à un ménage résidant en Suisse.

L’augmentation est justifiée par «l’augmentation des coûts liés à ce service», entre autres l’affranchissement des lettres et les frais de transport. «D’un autre côté, les recettes provenant de la distribution des cartes Sat Access diminuent», fait savoir la SSR. La dernière adaptation de ces frais remonte à plus de dix ans.

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