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brochure de formation

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Comme je vous le disais hier dans ce même résumé quotidien de l’actualité suisse, la main-d’œuvre fait actuellement cruellement défaut. Alors, plutôt que de miser sur la réinsertion de personnes au chômage par le travail, pourquoi ne pas passer par la case formation pour assurer une intégration plus durable? C’est le pari que semble faire la Suisse.

Je vous emmène également faire un tour du côté des négociations avec l’UE et de l’approvisionnement énergétique du pays.

Bonne lecture,

adultes en formation
© Keystone / Gaetan Bally

Les personnes bénéficiaires de l’aide sociale pourraient être une partie de la solution à la pénurie actuelle de main-d’œuvre. Les institutions et milieux économiques veulent encourager leur réinsertion grâce à la formation continue.

«L’expérience montre que l’amélioration des compétences permet de rendre l’intégration dans le marché du travail plus durable», explique Matthias Aebischer, président de la Fédération suisse pour la formation continue (FSEA). Forte de ce constat, sa fédération entend intensifier une offensive de formation continue lancée en 2018.

Cette offensive vise également à améliorer la coopération entre les services sociaux et l’économie. Ainsi, le seuil d’accès à certaines branches de l’économie sera abaissé pour les personnes à l’aide sociale. Jusqu’ici, elle a permis à neuf services sociaux de bénéficier d’un soutien pour améliorer leur structure d’encouragement en la matière.

L’objectif est désormais d’étendre ce type d’offres à l’ensemble de la Suisse d’ici à 2026. Bons de formation, lieux informels d’apprentissage ou bourses d’études et coaching, les variantes sont nombreuses. Une quarantaine de services sociaux supplémentaires devraient être dotés des structures nécessaires.

drapeaux suisse UE
Keystone / Martin Ruetschi

La commission des affaires extérieures du Conseil national demande au Conseil fédéral d’entamer rapidement des négociations avec l’Union européenne. Les questions institutionnelles seraient le principal enjeu de ces discussions.

Par 18 voix contre 7, la commission recommande que les négociations sur un paquet d’accords et sur les questions institutionnelles débutent au premier semestre 2023. Selon elle, «c’est à cette condition seulement» qu’elles pourront être achevées avant la fin du mandat de l’actuelle Commission européenne à l’automne 2024.

La voie bilatérale étant en échec, la majorité des élu-es appuient la volonté du Conseil fédéral de conclure un paquet dit «vertical» au lieu de chercher une solution qui puisse s’appliquer à tous les accords bilatéraux.

C’est la première fois que des politicien-nes de tout bord, à l’exception de l’UDC, se rangent derrière une position commune. Hans-Peter Portmann (PLR/ZH) s’en est félicité et a rappelé que l’existence de relations stables avec l’UE est capitale pour la Suisse sur les plans économique et politique.

tête foreuse géothermie
© Keystone/ Valentin Flauraud

En période de potentielle crise énergétique, la géothermie de moyenne profondeur a le vent en poupe. Mais le procédé soulève aussi certaines critiques.

Disponible en tout temps et à toute heure, peu onéreuse à la consommation, la géothermie pourrait à terme potentiellement remplacer le gaz russe. C’est pourquoi la Confédération lui fait la part belle dans sa Stratégie énergétique 2050.

Mais son développement est compliqué. D’une part, le forage des puits nécessite d’importants investissements. D’autre part, il arrive qu’après forage on ne trouve pas suffisamment d’eau chaude.

Si dans certains pays la géothermie de moyenne profondeur est déjà bien implantée, en Suisse elle n’en est qu’à ses débuts. La faute peut-être aux différents essais ratés de Bâle, Saint-Gall ou encore Lavey, dans le canton de Vaud.

R. Habeck, ministre de l énergie allemand et A. Rösti, son homologue suisse
© Keystone / Laurent Gillieron

Pour pouvoir bénéficier du gaz allemand en cas de pénurie, la Suisse devra également négocier un arrangement avec l’Italie. Berne et Berlin se sont mis d’accord lundi soir à Davos sur la marche à suivre.

Depuis plusieurs mois, la Suisse et l’Allemagne sont en pourparlers afin d’assurer un approvisionnement en gaz de la Suisse en cas de pénurie. En marge du WEF, Berlin a fait part de son souhait d’intégrer également des acteurs du sud de l’Europe, en l’occurrence l’Italie. Ainsi, le pays ne sacrifierait pas l’approvisionnement de son industrie seulement pour la Suisse.

Après sa rencontre avec son homologue allemand Robert Habeck, le nouveau chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti a annoncé que le dialogue allait pouvoir être entamé avec l’Italie au niveau technique, puis élargi au niveau politique. Cela n’était pas possible tant que le gouvernement de Giorgia Meloni n’était pas en fonction.

L’accord ne revêt pas de caractère urgent, puisqu’il ne fonctionnerait qu’après épuisement des stocks en Suisse. En outre, la pression sur l’approvisionnement en énergie est moins importante que redouté l’année dernière.

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Modéré par: Patricia Islas

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