Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Et si nous parlions en ce mardi de deux comiques suisses qui font fureur sur les planches de Paris. Les humoristes Alexandre Kominek et Yann Marguet sont en effet partis à la conquête du public français. Et ils le font plutôt bien.
Dans ma sélection, je vous parlerai également des astuces qu’il faut connaître pour les rentes AVS à l’étranger, du président de la Confédération Alain Berset qui se retrouve au cœur d’une nouvelle polémique, et de Credit Suisse, dont le titre a chuté à la suite de la faillite d’une banque américaine.
Bonne lecture,
A Paris, deux humoristes suisses font le buzz. Le Genevois Alexandre Kominek et le Vaudois Yann Marguet se produisent à 150 mètres l’un de l’autre et se disputent le marché du «stand-up» de la capitale française.
Les points communs entre Alexandre Kominek et Yann Marguet? Ils sont suisses, humoristes, et jouent actuellement sur les planches parisiennes. Et en plus, ils tiennent une chronique sur France Inter.
Et pourtant, «nous sommes très différents», assure Yann Marguet. Le Vaudois joue dans le quartier de Strasbourg-Saint-Denis où les théâtres pullulent. Et il y a foule pour venir l’écouter à la Scène Libre.
Deux rues plus loin, Alexandre Kominek affiche complet au Théâtre du Marais. Débitées à 200 à l’heure, ses mésaventures sexuelles font craquer le public parisien. «Venez rire et avoir honte», prévient son affiche.
Si différents sur scène, les deux partagent une chronique sur France Inter, la première chaîne de radio française. Entre 400’000 et un million d’auditrices et d’auditeurs les écoutent. Une belle vitrine!
- Lire l’article de Mathieu van Berchem
- Entre paillettes et désillusionsLien externe, RTS
- Un humoriste cashLien externe, L’Illustré
swissinfo.ch vous propose aujourd’hui de tout connaître sur les rentes AVS à l’étranger. Comment percevoir cette rente? A quoi doit-on faire attention? Dans cet article, vous aurez les réponses aux questions les plus fréquentes.
Commençons par le début: peut-on s’affilier à l’AVS/AI facultative? Ce n’est possible qu’en résidant en dehors de l’Union européenne ou des pays de l’AELE, mais il faut remplir quelques conditions comme celle d’avoir été assuré à l’AVS pendant au moins cinq années consécutives immédiatement avant la sortie de l’AVS/AI obligatoire.
Comment cela se passe-t-il à la retraite? Exactement de la même manière que pour les personnes qui sont obligatoirement assurées à l’AVS. Les femmes reçoivent une rente complète après 43 ans de cotisation et les hommes après 44 ans. Des conditions que malheureusement peu de Suisses de l’étranger peuvent remplir.
Qu’en est-il du deuxième pilier? Il est possible de percevoir à l’étranger les prestations de sa prévoyance professionnelle. Les conditions sont définies dans le règlement de chaque institution, qu’il convient donc de contacter directement.
- Lire l’article de Claude Chatelain
- Le droit au paiement d’une rente hors de la SuisseLien externe, admin.ch
- Que faire en cas de départ définitif à l’étranger?Lien externe Caisse de pensions de l’État de Vaud
Dans une interview accordée à la «NZZ am Sonntag», le président de la Confédération Alain Berset a donné son avis sur la guerre en Ukraine. Et ses propos ont choqué tous les bords politiques, même les socialistes.
Le ministre Alain Berset a déclaré lors d’un entretien qu’il ressentait «aujourd’hui une frénésie guerrière dans certains milieux.» Petite phrase singulière? Pas vraiment. La classe politique a fortement été choquée.
Pour le président du PLR Thierry Burkart, «cette déclaration du président de la Confédération me choque. En parlant de ‘frénésie guerrière’ et en ne faisant pas référence à la Russie, mais aux États occidentaux, Alain Berset justifie l’attaque de la Russie contre un État souverain», a-t-il déclaré à Blick.ch
Philipp Matthias, chef du groupe parlementaire du parti centriste, souligne que «les déclarations du conseiller fédéral Alain Berset sont inacceptables». Et d’ajouter: «J’attends de Monsieur Berset qu’il s’abstienne à l’avenir de faire de telles déclarations et qu’il accorde au débat le sérieux nécessaire, comme il sied à un président de la Confédération.»
Chez les socialistes la déclaration ne passe pas non plus: la coprésidente du PS Mattea Meyer dit ne pas être d’accord avec l’analyse d’Alain Berset et qu’elle le lui a fait savoir. A l’étranger les propos du ministre ont aussi fait réagir.
- Lire l’articleLien externe de Blick
- Alain Berset s’attire les foudres de son partiLien externe, bluewin.ch
- Réexportation de matériel de guerreLien externe, admin.ch
Plus
La semaine dernière, la banque américaine Silicon Valley Bank a fait faillite. Cela a eu des conséquences en Suisse puisque l’action d’UBS a chuté de 12,9%. Mais c’est surtout Credit Suisse, déjà en difficulté, qui a vu son titre plonger de 19,6%.
Andreas Venditti, analyste à la banque Vontobel, analyse pour Blick.ch la situation et les conséquences pour Credit Suisse. Et il ne croit pas que la faillite de la Silicon Valley Bank impactera davantage la banque aux deux voiles.
«La Silicon Valley Bank est un cas très particulier», avance-t-il. «Elle s’est spécialisée dans les affaires avec les start-ups et les investisseurs en capital-risque. Les banques suisses sont beaucoup plus diversifiées dans leurs activités. C’est pourquoi je ne pense pas que la faillite de cette banque représente un danger immédiat pour Credit Suisse. Mais indirectement, elle devrait certainement remarquer que le goût du risque va continuer à diminuer chez les investisseurs.»
Il ne croit pas non plus que le secteur bancaire soit sous la menace d’une crise généralisée. «Le gouvernement américain a déclaré une garantie d’État pour les fonds des clients de la Silicon Valley Bank. Mais je me serais attendu à ce que l’opération de sauvetage rassure davantage les marchés.»
- Lire l’articleLien externe de Blick.ch
- Les bourses européennes en forte baisseLien externe, RTS
- La direction de Credit Suisse renonce à ses bonusLien externe, Le Matin
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