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Un enfant ukrainien à l école en Suisse

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Quelque 13’000 jeunes Ukrainiennes et Ukrainiens fréquentent les écoles suisses. Ils s’adaptent du mieux qu’ils peuvent, en espérant pouvoir retourner un jour dans leur pays. swissinfo.ch est parti recueillir certains de leurs témoignages.

Dans ma revue de l’actualité du jour, je vous parlerai également du feuilleton «Credit Suisse», avec la session spéciale du Parlement qui s’est achevée mercredi.

Bonne lecture,

Un enfant ukrainien à l école en Suisse
swissinfo.ch

Plus de 2 millions d’enfants ukrainiens étaient scolarisés dans les pays de l’Europe à la fin 2022. En Suisse, ils sont près de 13’000. Ils prennent leur mal en patience, s’adaptent du mieux qu’ils le peuvent, mais n’espèrent qu’une chose: rentrer un jour chez eux.

Natalia Voidiuk a quitté l’Ukraine avec sa fille, qui portait dans son sac ses livres d’école. Elles se sont retrouvées à Morat, petite ville du canton de Fribourg, où l’enfant a terminé sa première année d’école primaire.

La mère reconnaît que l’Ukraine lui manque, que les nouvelles du front et de ses proches l’inquiètent. «Les Ukrainiennes regardent constamment les nouvelles des soldats et de la politique concernant leur pays. Il est donc difficile de s’adapter à un nouveau pays.»

L’école de sa fille constitue une bouée de sauvetage. «Les personnes qui ont des enfants mènent une vie plus organisée. L’école donne un rythme, de la stabilité et de l’espoir. Les écoles suisses sont le ciment de nos vies déchirées par la guerre.»

KKS devant le conseil national
© Keystone / Alessandro Della Valle

Le Conseil national (la Chambre basse du Parlement suisse) a blâmé le Conseil fédéral pour sa gestion dans l’affaire de Credit Suisse. La session spéciale consacrée à ce sujet chaud se solde par une sorte de coup d’épée dans l’eau.

Par deux fois, lors de cette semaine consacrée à une session spéciale sur Credit Suisse, le Conseil national a refusé d’approuver le crédit de 109 milliards de francs accordé comme garantie à Credit Suisse et à UBS, qui la rachète.

Le Conseil des États (Chambre haute) s’était rangé du côté du gouvernement. Le refus de la Chambre basse du Parlement s’apparente à une gifle pour le gouvernement: celui-ci voit sa gestion de la crise bancaire désavouée par le législatif.

La ministre des Finances Karin Keller-Sutter a martelé en vain que le gouvernement a dû agir dans l’urgence pour éviter que le pays ne subisse de sérieux dommages. Même le président de la Confédération Alain Berset a tenté de calmer les esprits, en dédramatisant: «la disparition de Credit Suisse n’est pas celle de la Suisse».

© Keystone / Michael Buholzer

La débâcle de Credit Suisse fait le bonheur de certaines institutions. Des banques n’ont pas tardé à rechercher les talents qui y œuvrent. Les chasseurs de têtes sont en pleine action ces jours.

De nombreuses banques réclament aux cabinets de recrutement de rencontrer des collaborateurs de Credit Suisse. Certains chasseurs de têtes démarchent donc leurs contacts, explique Le Temps.

Mais ces derniers appellent toutefois à la prudence dans ce processus. «Il faut s’assurer que les profils ciblés fassent preuve d’une grande polyvalence. Pour cela il convient de bien comprendre qui a quelles compétences», prévient Guillaume Blanchin, directeur d’un cabinet de recrutement.

Les candidats, eux, sont déjà stressés par l’inconnu, poursuit-il. Il faudrait éviter qu’ils ne saisissent n’importe quelle opportunité comme une bouée de sauvetage, sinon le risque est qu’ils ne restent pas à leur nouveau poste plus de quelques mois.

Jupiter
Keystone / Nasa, Esa, Csa, Jupiter Ers Team

Le lancement d’une fusée Ariane en direction de la planète Jupiter a été reporté en raison de mauvaises conditions météorologiques. Des instruments suisses participent à cette grande aventure spatiale.


Une fusée Ariane 5 aurait dû décoller ces derniers jours en direction de Jupiter. Mais les risques de foudres ont retardé la mission. Ce voyage a pour but d’observer en détail la planète gazeuse géante et trois de ses plus de 80 lunes.

La Suisse fait partie du voyage. Des scientifiques de l’Université de Berne se sont lancés il y a dix ans dans la construction d’instruments de mesure qui seront à bord de JUICE, la sonde européenne qui doit partir vers Jupiter.

L’Institut Paul Scherrer a quant à lui fourni le détecteur Radem. Cet instrument, qui fonctionnera durant les huit années que durera le voyage, est chargé de récolter des informations sur l’activité solaire et son influence sur notre planète, rapporte la RTS. Il servira aussi à cartographier les ceintures de radiations complexes de Jupiter.

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swissinfo.ch organise un débat sur la débâcle de Credit Suisse. Nous cherchons des Suisses de l’étranger pour y participer.


Dans le cadre de notre nouvelle émission Let’s talk, nous organisons un débat filmé sur la débâcle de Credit Suisse avec deux experts: l’économiste Marc Chesney et la journaliste économique Myret Zaki.

Nous cherchons des Suisses de l’étranger qui aimeraient suivre le débat et pourraient poser une question à la fin. L’enregistrement aura lieu le 20 avril, vers 14h30 (heure suisse). Si vous êtes intéressé-e, contactez ma collègue Katy Romy par e-mail: Katy.Romy@swissinfo.ch.

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