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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Le vote électronique, tant souhaité par les Suisses de l’étranger, fait décidément parler de lui. Hier, le Conseil fédéral décidait d’une extension des essais de vote électronique pour les élections fédérales. Aujourd’hui, de premières voix s’élèvent contre cette extension. Et demain, nul doute que ce dossier figurera tout en haut de la liste des thèmes à l’ordre du jour du Congrès des Suisses de l’étranger à Saint-Gall.

Quoi qu’il en soit, swissinfo.ch suit le sujet pas à pas pour vous informer sur l’évolution de ce dossier prioritaire pour la Cinquième Suisse.

Bonne lecture,

Maquette du palais fédéral sur un globe terrestre
swissinfo.ch

Suite et fin de notre tour d’horizon des partis en lice pour les élections fédérales du 22 octobre. Nous nous intéressons aujourd’hui à un parti qui a connu une forte croissance au cours des dernières années, mais qui fait encore un peu figure de nouveau venu sur la scène politique fédérale: le parti vert’libéral suisse (PVL).

Le PVL est le parti qui dispose de la section internationale la plus récente, puisqu’elle n’a été créée qu’à l’automne dernier. Le PVL international compte déjà 80 membres. Pour vous présenter les valeurs et les objectifs du parti, swissinfo.ch s’est entretenu Thomas Häni, président de la section internationale.

Concernant plus spécifiquement les préoccupations de la Cinquième Suisse, le PVL met particulièrement l’accent sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne. Le parti soutient par ailleurs les principales revendications des Suisses de l’étranger: la généralisation du vote électronique, l’accès aux banques helvétiques et la possibilité de s’assurer facultativement aux assurances sociales suisses.

Tous les partis prétendent vouloir ou pouvoir représenter les intérêts des Suisses de l’étranger à Berne. Alors pourquoi le PVL plutôt qu’un autre? Pour Thomas Häni, le grand avantage de son parti est sa petite taille, qui permet un lien très direct avec ces parlementaires à Berne. «Les préoccupations des Suisses de l’étranger peuvent ainsi être directement portées au Parlement», plaide-t-il. 

Bâtiment détruit par une explosion
Keystone / Evan Vucci

Il y a 20 ans, un attentat au camion piégé était commis devant une mission des Nations unies à Bagdad. Avec le recul, on peut dire que cet acte terroriste a marqué un tournant. Depuis, les menaces auxquelles doit faire face le personnel humanitaire sont de plus en plus nombreuses et importantes.

La situation sécuritaire s’est beaucoup détériorée depuis cette explosion, qui avait fait 22 morts et plus de 100 blessés. C’est en tout cas le constat des différentes organisations contactées par swissinfo.ch. Si autrefois le signe de reconnaissance d’une ONG constituait une protection, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au contraire même: parfois, le personnel humanitaire est délibérément pris pour cible.

Les raisons qui expliquent cette détérioration sont multiples. Mais parmi les explications les plus fréquemment avancées, on trouve la prolifération des groupes armés, la montée en puissance des groupes criminels et la désinformation sur les réseaux sociaux qui peut engendrer – volontairement ou non – une incompréhension par rapport à l’engagement des groupes humanitaires.

Ces menaces grandissantes sur la sécurité des organisations humanitaires augmentent les frais de sécurité et réduisent d’autant l’aide concrète apportée à des populations qui en ont de plus en plus besoin. Pour garantir la sécurité de leurs équipes, les ONG et les organisations internationales misent prioritairement sur deux points: des formations de sensibilisation aux environnements hostiles et un dialogue accru avec toutes les parties prenantes sur le terrain.

  • Le point sur la sécurité des humanitaires 20 ans après l’attentat de Bagdad à lire sur swissinfo.ch
  • Le témoignageLien externe de la veuve d’une victime de l’attentat sur le site d’information de l’ONU
Personne derrière un ordinateur fixe
© Keystone / Jean-christophe Bott

Nous vous l’apprenions hier, le Conseil fédéral a accepté des essais de vote électroniques dans trois cantons – Bâle-Ville, Soleure et Saint-Gall – à l’occasion des élections fédérales du 22 octobre. Mais cette avancée en matière d’e-voting se heurte d’ores et déjà à des résistances

Jouissant d’une certaine crédibilité en matière de nouvelles technologies, le Parti pirate s’est déclaré «horrifié» par la nouvelle extension approuvée par le gouvernement. «Il n’y a pas de code sans défaut et les fuites de données actuelles dont est victime la Confédération montrent de manière symptomatique que l’on sous-estime les risques», explique son président Jorgo Ananidis.

Plus concrètement, un autre groupement est déjà passé à l’action pour entraver le vote électronique. Le «Mouvement libertaire suisse» a déjà annoncé le lancement d’une initiative populaire «Pour des élections et des votations sûres». Le texte demande purement et simplement l’interdiction des élections et votations par voie électronique.

L’Organisation des Suisses de l’étranger reste pour sa part convaincue de la nécessité du vote électronique et réclame même une «deuxième vague» d’essais pour faire avancer ce dossier. Par ailleurs, le lobby de la Cinquième Suisse souhaite que l’amélioration et la promotion de la participation politique des Suisses de l’étranger soient ancrées dans la loi. En effet, avec ou sans vote électronique, cette participation reste chroniquement basse.  

  • La nouvelle revendication de la Cinquième Suisse en matière de vote à lire sur swissinfo.ch


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