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Un tas de cartes d assurance maladie suisses

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Si vous avez consulté la presse ce matin, vous aurez sans doute constaté que la énième augmentation des primes d’assurance maladie pour l’année à venir est omniprésente. En Suisse, la pilule ne passe pas. Voici donc un florilège non exhaustif des réactions.

Nous verrons aussi comment la fonte des glaciers menace les refuges de montagne et, avec eux, un aspect important de la culture helvétique.

Bonne lecture,

Une doctoresse prend la tension d un patient
Keystone / Britta Pedersen

Les réactions en Suisse sont vives après l’annonce, mardi, des nouvelles primes d’assurance maladie. Partis politiques, cantons et associations de tous bords ont fait part de leur inquiétude.

Pour des raisons diverses, les principaux partis politiques ont exprimé leur indignation face à l’augmentation moyenne de 8,7% des primes pour 2024. L’UDC s’attaque au «bilan honteux » du ministre de la Santé Alain Berset. Le PS réplique en fustigeant l’attentisme de la droite et du centre au Parlement. Le Centre et Les Vert-e-s parlent quant à eux de «choc», les Vert’libéraux d’«agonie du système». 

Les cantons se montrent également inquiets, notamment en Romandie, qui connaît les plus fortes hausses. «Cette hausse de trop doit constituer un électrochoc. Il est urgent de se mettre autour de la table pour mettre sur pied des assises de la santé», a déclaré la conseillère d’État neuchâteloise Florence Nater.

Du côté des acteurs du système, l’agacement contre l’immobilisme politique domine. Ainsi, la Fédération des médecins suisses (FMH) estime que «d’importantes réformes» pourraient freiner la hausse, «mais elles sont bloquées». Curafutura, une association qui regroupe plusieurs caisses maladie, déplore «l’inaction politique».

Enfin, la Fédération romande des consommateurs (FRC) demande un moratoire sur les primes : «Les assurés ne devraient pas payer seuls les effets de cet immobilisme. (…) Alors que le Parlement s’est montré incapable de mettre en place des réformes ambitieuses, les assurés essuient durement les plâtres de cette législature perdue».

Un refuge de montagne surplombant un glacier en recul
© Keystone / Anthony Anex

La fonte des glaciers alpins met en péril la survie des refuges de montagne. Leur disparition ferait chavirer un pan important des traditions alpestres suisses.

À 3000 mètres d’altitude, le chemin d’accès à la Cabane Britannia (en Valais) a dû être fermé en raison de chutes de rochers, conséquence directe de la fonte des glaces. En raison du manque d’eau, les touristes sont soumis à d’importantes restrictions, que ce soit pour boire ou prendre une douche. Le sol est aussi devenu instable, provoquant des fissures dans la cabane.

Ce sont quelques-unes des conséquences du réchauffement climatique en montagne. Sur 153 cabanes du Club Alpin Suisse, 63 sont concernées par ces problèmes – la majorité en Valais. Le but ultime est de préserver le patrimoine culturel et sportif que représentent ces cabanes en montagne.

Cependant, la réalité du changement climatique signifie que certains édifices pourraient devenir trop dangereux et devoir être abandonnés. Les questions de financement et de pertinence à long terme se posent également. 

Un chercheur fait des tests sur une puissante batterie
© Keystone / Christian Beutler

Pour la 13e année consécutive, la Suisse est sacrée «pays le plus innovant au monde» par l’ONU. Quant à la Chine, pour la première fois depuis longtemps, elle recule au classement.

La Suisse reste vissée à la première place du podium des pays les plus innovants au monde. Elle est suivie par la Suède, qui repasse devant les États-Unis. Derrière ce trio de tête, la Grande-Bretagne reste 4e. Puis vient Singapour à la 5e place, en progression.

Situation inédite depuis plusieurs années, la Chine recule d’un rang et est 12e. Elle reste toutefois le seul pays émergent dans les trente pays les plus innovants.

Vue de la ville de Lucerne
© Keystone / Urs Flueeler

La ville de Lucerne est plus vieille de 2400 ans que ce que l’on croyait jusqu’ici. Des recherches avant travaux pour une future gare souterraine ont mis à jour des vestiges vieux de 5400 ans.

En analysant une couche souche située à 1,5 mètre sous le fond du lac, les chercheuses et chercheurs ont découvert que les fragments de céramique, grains de céréales brûlés ou autres outils en silex qui s’y trouvaient dataient de 3400 avant Jésus-Christ. Ces vestiges démontrent également que le niveau du lac était à l’époque bien inférieur. 

«Grâce à ces nouvelles connaissances, nous pouvons prouver sans équivoque que l’histoire de Lucerne commence avec un village lacustre du néolithique. […] Cela signifie qu’il y a 5400 ans déjà, des humains se sont installés sur le site de la ville actuelle», a déclaré l’archéologue cantonal Jürg Manser.

Des fouilles de sauvetage doivent désormais être entreprises afin de documenter ces preuves historiques. Ces fouilles sont prévues avant le début des travaux de la gare souterraine et ne les retarderont pas, a précisé la chancellerie lucernoise.

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