La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
M

Aujourd’hui en Suisse

Suisses de Suisse et du monde, bonjour,

On le sait: la Suisse raffine un tiers de l’or extrait dans le monde. Alors comment vous assurer que vos bagues et vos colliers proviennent d’une mine sans travail d’enfants ou d’un site autorisé plutôt que d’une fosse libérant du mercure toxique ou enrichissant des gangs criminels? Malgré les progrès techniques, c’est encore impossible à déterminer précisément. Nous avons mené l’enquête.

Je vous parle aussi de Berne qui a coupé les vivres à 11 ONG du Proche-Orient, de l’armée suisse qui essaye de draguer les jeunes sur TikTok et de ce que nos voisins français nomment référendum.

Bonne lecture,

mine d or
Keystone

Comment tracer l’or depuis sa source en forêt amazonienne ou sur les sommets des Andes jusqu’aux raffineries de Suisse, où il est transformé en bijoux, montres et lingots? Personne n’y arrive encore totalement à ce jour.


Des scientifiques et des entreprises développent des technologies capables de savoir à quel endroit l’or a été extrait. Mais même leur précision de quelques centaines de mètres ne suffit pas. Au Brésil, on peut trouver une mine illégale juste à côté d’une mine légale.

Environ un tiers de l’or extrait dans le monde et la moitié de l’or recyclé sont traités ou raffinés en Suisse. Le pays est donc un terrain fertile pour les entreprises qui vendent des technologies de traçabilité. Même si aucune n’est parfaite.

Gaza
Keystone / Mohammed Saber

Les milieux humanitaires et des droits de l’homme au Proche-Orient sont très remontés contre la Suisse, depuis l’annonce, mercredi 25 octobre, de la suspension du soutien financier à 5 ONG israéliennes et 6 palestiniennes. Il s’agit d’organisations partenaires de longue date de la coopération suisse, principalement dans le domaine des droits humains.


Au départ, le Département fédéral des affaires étrangères a dit vouloir simplement vérifier si, dans le nouveau contexte de crise, leur code de conduite et surtout la clause anti-discrimination continuent d’être respectés. La task-force Proche-Orient du Conseil fédéral a également été chargée de vérifier si l’utilisation de l’argent versé par la Confédération – 2,3 millions de francs au total pour cette année – ne sert pas à de la propagande ou aux combats.

Ces petites organisations et leurs relais en Suisse dénoncent cette manière d’agir sur la base de soupçons non précisés et la publication en ligne de la liste des onze ONG. Huit d’entre elles ont déposé une réclamation par écrit auprès du bureau suisse de la coopération à Ramallah.

Plus

Discussion
Modéré par: May Elmahdi Lichtsteiner

Comment faites-vous pour obtenir des informations fiables sur la guerre israélo-palestinienne et les autres conflits mondiaux?

Comment vous informez-vous sur les conflits mondiaux et comment vous assurez-vous de la fiabilité des informations que vous consommez?

12 J'aime
140 Commentaires
Voir la discussion
Soldats suisses
© Keystone / Ennio Leanza

L’armée suisse a finalement décidé d’investir officiellement le réseau social chinois TikTok, malgré les remous que cette décision avait suscités en mars dernier. La Grande Muette a assuré à la RTS qu’une analyse de sécurité a été effectuée. Car l’armée dit avoir «un besoin urgent» de s’adresser aux jeunes.


Si 34% des utilisateurs de TikTok en Suisse ont moins de 18 ans, ce réseau est également critiqué pour ses problèmes de protection des données. Plusieurs pays occidentaux, dont l’Union européenne et les États-Unis ont interdit son utilisation sur les téléphones professionnels de leurs fonctionnaires. En Suisse, des parlementaires ont également plaidé pour son interdiction au sein de l’administration fédérale.

Actuellement, près de 3400 personnes suivent l’armée suisse sur TikTok. Un influenceur en Suisse y est suivi en moyenne par 84’000 personnes.

Gilets jaunes
Keystone / Ian Langsdon

Oui, le référendum existe bien en France, mais le peuple a voté sur le dernier en 2005. Emmanuel Macron veut assouplir les règles. Pas sûr que cela change grand-chose. C’est qu’il y a référendum et référendum. L’un est le seul fait du prince, alors que l’autre – dit d’initiative partagée (RIP) – a des règles tellement strictes qu’il est presque impossible à appliquer.


Pour l’heure, il faut l’accord d’un cinquième du Parlement et d’un dixième du corps électoral (4,8 millions de personnes) pour lancer un RIP. Le chef de l’État souhaite assouplir ces conditions et élargir l’application de ce référendum, restreinte aujourd’hui aux traités internationaux et à la politique économique, sociale et environnementale. Et pour cela, il faudra modifier la Constitution.

Hyper-encadré, presque inapplicable – comme l’ont montré cette année les deux RIP lancés par l’opposition sur la réforme des retraites, rejetés par le Conseil constitutionnel – le RIP actuel ne rend pas sa souveraineté au peuple. La preuve: même si, au terme d’un long marathon, les 4,8 millions de signatures citoyennes sont rassemblées, le Parlement peut se saisir du sujet et en faire ce que bon lui semble.

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision