La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Palais fédéral

La semaine en Suisse

Chères et chers Suisses de l’étranger,

Avez-vous participé au dernier sondage «Comment ça va la Suisse?» de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR)? On y découvre des résultats intéressants – et parfois surprenants – concernant les Suisses de l’étranger.

Également dans cette sélection de la semaine: le Parlement a défié le gouvernement en refusant d’interdire les adoptions internationales, SWISS a changé de fournisseur de chocolat pour ses passagers les plus fortunés, et une question: que faisait le président de la FIFA, Gianni Infantino, au Parlement?

Bonne lecture,

Photo d'illustration
Les Suisses de l’étranger voient leur pays d’origine principalement sous un jour positif, parfois même de manière idéalisée. Mais ils émettent aussi des critiques. Keystone / Christian Beutler

Quel est l’état d’esprit des Suisses de l’étranger? Leur satisfaction est élevée, mais ils ont des réserves concernant certains aspects du pays, selon un grand sondage.

Pour la troisième fois en trois ans, l’institut gfs.bern a mené une vaste enquête d’opinion auprès de la population suisse, en Suisse et à l’étranger. Chez les Suisses de l’étranger, 84% des personnes interrogées se disent satisfaites de leur vie (contre 82% l’an dernier).

Le sondage met en avant deux grands profils: les expatriés pour raisons professionnelles et les personnes retraitées. Fait notable: les premiers ressentent une plus forte pression à la performance que les travailleurs et travailleuses restés en Suisse, tandis que les seconds perçoivent leur situation financière plus négativement que les seniors au pays.

S’ils nourrissent majoritairement des sentiments positifs, parfois idéalisés, envers la Suisse, la confiance des Suisses de l’étranger se fait plus limitée envers le système politique: beaucoup jugent que leurs représentants et représentantes se sont progressivement éloignés de la population.

Le président américain Donald Trump et le directeur général de Rolex, Jean-Frédéric Dufour, sortent de la loge Rolex à l’US Open de tennis, dimanche.
Le président américain Donald Trump et le directeur général de Rolex, Jean-Frédéric Dufour, sortent de la loge Rolex à l’US Open de tennis, dimanche. EPA/JOHN G. MABANGLO

Pourquoi Donald Trump était-il dans la loge Rolex de l’US Open dimanche? Et pourquoi le ministre de l’Économie, Guy Parmelin, a-t-il convié mercredi Gianni Infantino, président de la FIFA, au Parlement?

Le gouvernement suisse, qui peine à obtenir une baisse des droits de douane de 39% imposés par le président américain, a-t-il décidé de jouer la carte Infantino? Pas de commentaire, a répondu le ministère de l’Économie à la SRF. Le département a seulement précisé que Guy Parmelin et Gianni Infantino se connaissent depuis longtemps et sont en contact régulier.

La rencontre tombe toutefois à un moment particulier: l’idée que le président de la FIFA, proche de Donald Trump, pourrait intercéder en faveur de la Suisse dans ce conflit douanier circule depuis plusieurs semaines. Guy Parmelin s’était envolé pour Washington le week-end précédent avec une «offre optimisée». Interrogé par la SRF sur l’issue des discussions, il s’est contenté de dire que les choses se sont déroulées «comme elles se sont déroulées».

Face à l’absence de progrès du côté du gouvernement, certaines entreprises suisses semblent prendre les devants. Dimanche, Donald Trump a assisté à la finale de l’US Open aux côtés de Jean-Frédéric Dufour, CEO de Rolex, dans la loge de l’horloger.

«Une invitation qui interpelle: pourquoi Rolex veut séduire Trump à l’US Open», a titré le site horloger Le Nouveau Réveil, établissant un lien direct avec les problèmes tarifaires suisses.

Parlement
Mercredi, le Conseil national a largement voté pour le maintien des adoptions internationales. Keystone / Peter Klaunzer

Les élus fédéraux n’ont pas chômé lors de la première semaine de la session d’automne. Fait marquant: le gouvernement doit revoir sa copie concernant son projet d’interdiction des adoptions internationales.

Mercredi, le Conseil national a massivement voté pour continuer à autoriser ces adoptions. Les députés exigent même du gouvernement qu’il renonce «immédiatement» à sa décision de janvier et privilégie un renforcement du contrôle et de la transparence, afin de réduire les risques d’abus.

Un rapport d’expertise cité par le gouvernement estimait qu’entre 1970 et 1999, plusieurs milliers d’enfants étrangers avaient probablement été adoptés en Suisse à travers des filières entachées de trafic, de faux documents ou d’absence d’informations sur leur origine.

Parmi les autres décisions de la semaine: le Conseil des États a soutenu une proposition gouvernementale visant à renforcer l’attrait de la formation professionnelle supérieure, prolongé le recours au chômage partiel face aux droits de douane américains, et rejeté la reconnaissance de l’État de Palestine. Le Parlement a aussi inscrit dans la loi le principe de l’éducation non violente.

Avion
Les chocolats Frey resteront disponibles dans toutes les classes. Keystone / Gaetan Bally

Dans ses cabines Business et Premium Economy, Swiss International Air Lines (SWISS) remplace les emblématiques boules de chocolat Lindor – jugées top peu prestigieuses – par des pralines Aeschbach.

En classe économique, les passagers continueront de recevoir les petits chocolats Frey, produits par la filiale de Migros. Quelque 54’000 unités sortent chaque jour de l’usine argovienne, selon Watson.

À l’avant de l’avion, où les sièges se paient plus cher, le chocolat Frey est jugé trop basique. Les équipages distribuaient jusqu’ici des boules Lindor, mais SWISS a annoncé vouloir «rehausser son service chocolat»: les passagers recevront désormais des pralines signées Aeschbach, chocolatier lucernois.

Pas d’inquiétude pour les voyageurs de Première classe: ils pourront continuer de savourer pralines et spécialités de Sprüngli, maison zurichoise. Les chocolats Frey resteront toutefois disponibles pour tous.

Stolpersteine à Bienne.
Stolpersteine à Bienne. Keystone / Peter Klaunzer

La semaine à venir:

Lundi: Journée internationale de la démocratie, avec de nombreux événements en Suisse.

Mercredi: publication par la SSR de son deuxième sondage avant les votations du 28 septembre (identité électronique et fiscalité des résidences secondaires).

Jeudi: pose de Stolpersteine (petites plaques en laiton encastrées dans le sol) à Bâle en mémoire des victimes du nazisme.

Traduit de l’anglais à l’aide d’un traducteur automatique/dbu

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision