
Crash d’un Tupolev russe en juin: le navigateur était ivre
(Keystone-ATS) Le navigateur du Tupolev 134 qui s’est écrasé en juin à l’atterrissage dans le nord-ouest de la Russie était ivre. Le rapport d’enquête officiel sur cette catastrophe qui avait fait 47 morts a été rendu public lundi.
L’avion s’est écrasé sur une route proche de l’aéroport de Pétrozavodsk en raison de « l’insuffisante coordination de l’équipage lors de la phase d’atterrissage, qui s’est exprimée par la soumission du commandant de bord au navigateur, lequel faisait preuve d’une activité supérieure et se trouvait en état de légère ivresse », indique le rapport.
« Les analyses ont révélé un taux de 0,81% d’alcool éthylique dans le sang du navigateur, ce qui correspond à un degré d’ivresse légère », indique le rapport du Comité interétatique d’aviation (MAK), installé à Moscou. Le MAK est chargé des enquêtes sur les catastrophes aériennes dans les pays de la CEI (ex-URSS moins les pays baltes et la Géorgie).
Le biréacteur de la compagnie RusAir, venu de Moscou, s’était écrasé en tentant d’atterrir peu avant minuit le 20 juin à l’aéroport Bessovets de Petrozavodsk, capitale de la Carélie, une république russe voisine de la Finlande.
L’avion, qui tentait d’atterrir par mauvais temps et faible visibilité, avait touché des arbres avant de s’écraser sur une route voisine de l’aéroport. Quarante-quatre personnes avaient été tuées sur le coup et trois passagers étaient décédés par la suite.