Présence de la Suisse à l’étranger: les députés disent OUI au projet du Conseil fédéral
Le Conseil national a approuvé une nouvelle loi fédérale destinée à améliorer la promotion de l’image de la Suisse à l’étranger. La CoCo sera remplacée par un nouvel organisme appelé «Présence suisse». Pour autant que les Etats disent aussi oui.
Le Conseil national a approuvé mercredi une nouvelle loi fédérale destinée à améliorer la promotion de l’image de la Suisse à l’étranger. Concrètement, la CoCo sera remplacée par un nouvel organisme appelé «Présence suisse». Pour autant que les Etats disent aussi oui.
Les récents débats en rapport avec les fonds en déshérence et l’or nazi ont mis en évidence l’insuffisance des moyens existants, en particulier en matière de relations publiques à l’étranger. D’ailleurs, à l’époque, le gouvernement suisse avait dû improviser un état-major ad hoc pour coordonner tout ce qui concernait le domaine du passé récent de la Suisse. Et, pour parer au plus pressé, il avait même dû recourir aux services d’agences américaines spécialisées en matière de relations publiques.
Avec un budget annuel dépassant à peine les 2 millions de francs, la CoCo n’est évidemment guère en mesure d’assumer efficacement la promotion de l’image de la Suisse dans le monde. Elle se contente, pour l’essentiel, de coordonner la présence suisse dans des grandes expositions à l’étranger et de mettre à disposition des représentations helvétiques des documentations relatives à la Suisse.
«Présence Suisse» disposera d’un budget cinq fois plus élevé qu’elle utilisera pour mettre sur pied et développer un réseau de relations entre personnes et institutions. Grâce à ses nouveaux moyens financiers, le nouvel organisme pourra également prendre des initiatives, soutenir et coordonner les activités de ses membres et de ses partenaires, élaborer et mettre à jour des messages de base favorisant la diffusion d’une image de la Suisse dans sa diversité à l’étranger. Enfin, «Présence Suisse» s’appuyera sur les entreprises et les organisations suisses à l’étranger.
En fait, la Suisse s’inspire de ce que font déjà d’autres pays, scandinaves en particulier, pour promouvoir son image. Et cela avec des moyens relativement modestes. Car le Conseil fédéral veut éviter toute bureaucratie et tout gaspillage.
Pierre-André Tschanz
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