Bally passe en mains américaines

Son propriétaire, le groupe zurichois Oerlikon-Buehrle, va vendre le fabricant de chaussures au fonds d’investissement américain Texas Pacific, spécialisé dans le rachat de marques en difficultés, pour un montant estimé à 200 millions de dollars.

Bally passe en mains américaines. Son propriétaire, le groupe zurichois Oerlikon-Buehrle, l’a confirmé : il va vendre le fabricant de chaussures au fonds d’investissement américain Texas Pacific, spécialisé dans le rachat d’entreprises et de marques en difficultés. Selon le quotidien britannique «Financial Times», le montant de la transaction pourrait atteindre 200 millions de dollars.

A l’origine de cette cession : les difficultés que le fabricant de chaussures helvétique connaît depuis plusieurs années. L’an dernier, Bally a enregistré une perte de plus de 77 millions de dollars. Face à cette baisse, son propriétaire, Oerlikon-Buehrle avait déjà annoncé la cession de Bally en novembre dernier. Une transaction par le biais de laquelle le groupe zurichois entend faire un pas important dans sa stratégie de concentration dans le secteur technologique.

Mais Oerlikon-Buehrle se veut rassurant. Selon le groupe zurichois, Texas Pacific s’est engagé à «réaliser de substantiels investissements dans la fabrique de chaussures helvétique». «Grâce à cette reprise, Bally va rester actif en Suisse et subsister en tant que marque de niveau mondial», a encore précisé le président du conseil d’administration d’Oerlikon-Buehrle, Willy Kissling.

Bally, qui connaît 420 points de vente dans le monde, occupe 100 personnes à Schönenwerd, dans le canton de Soleure, ainsi que 300 à Caslano, au Tessin. Selon le quotidien britannique «Financial Times», son rachat par le fonds d’investissement américain Texas Pacific ne devrait pas entraîner de changements au sein de sa direction.

(SRI avec les agences)