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Bill Clinton, lui, veut poursuivre l’ouverture des marchés

Davos encore : face aux membres du Forum économique mondial, le président américain a plaidé pour plus de commerce. Mais sans oublier le social, l'environnement, et les pays en voie de développement.

Davos encore : face aux membres du Forum économique mondial, le président américain a plaidé pour plus de commerce. Mais sans oublier le social, l’environnement, et les pays en voie de développement.

On n’impressionne sans doute pas facilement les participants au Forum de Davos : stars de l’économie, responsables politiques, intellectuels ou journalistes-vedettes. Mais samedi, l’ambiance est soudain devenue électrique. L’homme le plus puissant du monde allait en effet se joindre à la fête.

Une visite-éclair, de quelques heures, puisque Bill Clinton a quitté la Suisse le soir même. Mais il était accompagné d’une bonne partie des poids-lourds de son cabinet. La reconnaissance, si cela était encore nécessaire, du caractère incontournable du Forum. Une sorte de consécration pour cette 30 ième édition.

Le président américain a longuement évoqué l’impact de la globalisation, qui «nous rend toujours plus interdépendants», mais aussi ses bienfaits : «l’ouverture des marchés, le commerce basé sur des règles, sont les meilleurs moteurs que nous connaissions pour augmenter le niveau de vie, réduire les dommages à l’environnment et construire une prospérité commune.»

Il a également pris la défense de l’OMC, l’Organisation mondiale du commerce, mentionnant à plusieurs reprises l’échec de la conférence ministérielle de l’organisation, à Seattle, aux Etats-Unis, en décembre dernier. «Il n’y rien qui puisse se substituer à l’OMC», a t-il dit.

Mais Bill Clinton s’est aussi montré sensible aux inquiétudes et aux risques qui accompagnent la mondialisation, ses conséquences en matière sociale et environnementale. Il a en particulier insisté sur la situation des pays en voie de développement, tout en voulant démontrer que, pour eux aussi, l’ouverture au commerce était nécessaire. «Le commerce ne doit pas être un nivellement par le bas – que ce soit à propos du travail des enfants, des conditions élémentaires de travail ou de la protection de l’environnment. Mais renoncer au commerce laisserait dans le sous-développement une partie de notre communauté globale.»

Très, bien. Mais que peut-on faire ? Là, le président américain a esquissé quelques pistes. Notamment la nécessité, pour les pays industrialisés, de tourner le dos au protectionisme et de se convaincre qu’il est nécessaire de s’engager dans de nouvelles négociations commerciales.

Pierre Gobet

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