Bogue de l’an 2000 : Cointrin est prêt
L'Aéoport International de Genève met la dernière main aux préparatifs de son passage à l’an 2000. Un travail commencé il y a deux ans et qui comporte une caractéristique unique et incontournable : sa date d'exécution ne peut pas être reportée.
L’Aéoport International de Genève met la dernière main aux préparatifs de son passage à l’an 2000. Un travail commencé il y a deux ans et qui, comme l’a rappelé jeudi Jean-Pierre Jobin, directeur général de l’AIG, comporte une caractéristique unique et incontournable : sa date d’exécution ne peut pas être reportée.
Le personnel impliqué dans ce processus de passage à l’an 2000, pour toutes les instances concernées, se montera à 150 collaborateurs sur le site de Cointrin. Le coût : 5 millions pour l’Aéroport de Genève, 10 millions pour Swisscontrol, la société chargée de la navigation aérienne. Quant à la facture pour SAirGroup, elle atteindra 100 millions de francs.
Quoi qu’il en soit, le trafic aérien prévu entre le vendredi 31 décembre et le samedi 1er janvier sera considérablement réduit, surtout pour les longs courriers. On voyagera avant ou après. Ainsi, les voyageurs amateurs de sports d’hiver, en provenance du monde entier, et volant avec les habituelles lignes charters, arrivant généralement les derniers samedi et dimanche de l’année, verront leur vol décalé. Ils atterriront les mercredis 15, 22 ou 29 décembre. Et en 2000 à partir du 8 janvier.
Tout ce qui est en relation avec le trafic aérien est calé sur l’heure universelle, qui correspond à un retard de 60 minutes par rapport à l’heure locale. Le grand suspense commencera en Suisse, donc, à 1 heure du matin. Cependant, l’Aéroport de Genève bénéficiera des expériences de ses homologues du Japon et de l’Australie, touchés 12 heures auparavant.
Quoi qu’il en soit, tous les systèmes de Cointrin ont été vérifiés, adaptés, corrigés ou remplacés. Mais il est impossible d’effectuer des tests d’ensemble, a dit Lenz Jecklin chef de la division informatique de l’aéroport. Donc qui vivra verra…
Philippe Zutter
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